Résultat recherche élargie à: france : 1939-1945, type de document: cédéroms ou disques ou dvd ou jeux vidéo ou livre numérique classique ou livre-cd ou livres ou livres numilog ou livres lus ou livres numériques ou magazines ou matériel ou partitions ou sites internet, appartient à: albert camus ou authume ou foucherans ou hotel dieu ou poiset ou raymond lefèvre ou tavaux

Type de document: Cédéroms OU Disques OU DVD OU Jeux vidéo OU Livre numérique classique OU Livre-CD OU Livres OU Livres numilog OU Livres lus OU Livres numériques OU Magazines OU Matériel OU Partitions OU sites internet
Appartient à: Albert Camus OU Authume OU Foucherans OU Hotel Dieu OU Poiset OU Raymond Lefèvre OU Tavaux
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Liste des documents recherchés

Résumé
Avant de mourir, Nathan Bernstein, survivant d'une famille juive décimée par la Shoah a demandé à son fils, jeune journaliste new-yorkais, de poursuivre les recherches qu'il avait lui-même entreprises en vue d'éclaircir les circonstances du drame vécu en France par ses parents. En 2013, soixante-dix ans après les faits, John arrive à Lajoux, bourg situé au coeur des montagnes du Jura. Il s'installe au " Domaine des Repentis ", la ferme où ses grands-parents ont été hébergés par des résistants avant d'être arrêtés par la Milice puis déportés à Auschwitz. La plupart des habitants témoins des événements à cette époque étant décédés, l'enquête s'avère difficile. Quelqu'un va aider secrètement le journaliste. Dans un but qu'il ignore, une main inconnue dépose chez lui, en son absence, un étrange document. Il s'agit d'un cahier sur lequel, de 1980 à 1991 un nommé Marcel la Girardière, ancien milicien, Waffen SS, a raconté sa vie. Il est à l'origine de l'arrestation de la famille de John et d'autres exactions. En prenant connaissance du manuscrit assorti du titre apocryphe de " Mémoires d'un salaud ", l'Américain stupéfait suit l'avilissement d'un intellectuel français. Dès les années 1930 celui-ci a milité dans le mouvement de la Cagoule, combattu courageusement en 39-40, rallié après la défaite les collaborationnistes vichyssois, puis est devenu l'un des responsables de la Milice avant de finir par prêter serment à Hitler. L'auteur des confidences n'a pas cherché à se dédouaner. Il est resté, jusqu'à sa mort tragique en 1991 dans des conditions mystérieuses, un pur nazi. Il retrace la traque des résistants, les opérations menées de concert avec la Gestapo pour arrêter les juifs. Il relate les attaques contre les maquis. Puis vient le temps des revers, la fuite précipitée des tortionnaires vers Sigmaringen dans le sillage de Pétain et de Laval. C'est ensuite l'incorporation des miliciens dans l'unité SS française " Charlemagne ". Le narrateur raconte les combats de Poméranie, de la Baltique, de Berlin... John prend connaissance de ce récit avec un mélange croissant d'horreur et d'incompréhension. Comment un homme intelligent, cultivé, a-t-il pu rester fidèle jusqu'au bout à cette idéologie criminelle ?

Editions du Château, 2020

Résumé
De 1940 à 1944, alors que les Français vivent le pire, Vichy invente un outil diabolique : le Service des contrôles techniques, chargés de surveiller les Français à travers leurs correspondances et leurs communications téléphoniques. Rapidement, cet organe ultrasecret de surveillance sert à des fins policières : identifi er les dissidents, repérer les ennemis de l'Etat et faire la chasse aux juifs. 5 000 fonctionnaires tenus au secret travaillent dans l'ombre pour fournir quotidiennement aux dirigeants des rapports sur ce qui se dit et se trame. Des hommes aussi retors que redoutables – tels l'amiral Darlan ou René Bousquet – font de cette offi cine une " machine de guerre " très dangereuse pour ceux qui ont le malheur d'avoir été repérés, avec le risque d'être emprisonnés et envoyés dans les camps, d'où peu d'entre eux reviendront. Après de longues recherches aux Archives nationales, Antoine Lefébure dévoile aujourd'hui des milliers de lettres et d'échanges téléphoniques. Ces histoires où se mêlent témoignages bouleversants, banalités du quotidien et récits épiques révèlent une France occupée à la fois inconnue et au plus près de la vérité.

Taillandier, 2018

Résumé
Un portrait de groupe saisissant de jeunesse et de courage, aux prises avec une histoire tragique où rôde une mort presque certaine. Ils s'appelaient Victor Zigelman et Henri Krasucki, Sophie Szwarc et Yanina Sochaczewska, Jacquot Szmulewicz et Étienne Raczymow, Paulette Shlivka et Esther Rozencwajg. Le plus jeune, en 1940, avait quatorze ans, le plus âgé moins de trente. Eux ou leurs parents, nés en Pologne ou en Roumanie, étaient venus en France chercher du pain et la liberté, la sécurité aussi croyaient-ils, car tous étaient juifs. Tous également étaient ou devinrent communistes, et résistants organisés au sein de la main-d'œuvre immigrée (MOI). L'histoire de ces quelques centaines de jeunes gens, enfants de Belleville ou de la rue des Immeubles industriels à Paris, est restée largement méconnue. Pourtant, son importance est déterminante pour la communauté juive elle-même, mais aussi pour l'histoire de la Résistance et de celle, si discutée, du PCF pendant l'Occupation. L'oubli qui les a frappés est d'autant plus surprenant qu'ils payèrent leur action d'un prix démesuré. Seule une minorité en réchappa. De quel poids pesa leur identité juive, qui faisait planer sur eux une menace permanente, par rapport à leur engagement communiste, qui subordonnait tout à la défense de l'Union soviétique ? Ce dilemme fut dramatique pour beaucoup d'entre eux, notamment pour la sulfureuse Lucienne Goldfarb, dite " la Rouquine ", dont un destin extraordinaire fit après la guerre une tenancière de maison close amoureuse de l'opéra. Ce portrait de groupe saisissant éclaire une page trouble, héroïque et polémique des années noires, qui continuent de hanter la mémoire collective. Directrice émérite de recherche au CNRS, Annette Wieviorka fut membre de la Mission sur la spoliation des biens des juifs de France, et préside la commission Histoire de l'antisémitisme et de la Shoah de la Fondation pour la mémoire de la Shoah. Spécialiste mondialement reconnue de l'histoire du génocide des juifs et du communisme français, elle a publié Le Procès Eichmann (1989), Déportation et génocide. Entre la mémoire et l'oubli (1992), L'Ère du témoin (1998), Auschwitz expliqué à ma fille (1999), Maurice et Jeannette. Biographie du couple Thorez (2010) et, chez Perrin, À l'intérieur du camp de Drancy, avec Michel Laffitte (2012)

Perrin, DL 2018

Résumé
En mai et juin 1940, l'Allemagne remporte sur la France une victoire sans précédent. Inattendue par son ampleur comme par sa rapidité, elle est vécue par les Allemands comme la revanche de 1918 et des traités de l'après-guerre. Or, la campagne de 1940 présente la particularité d'être la première guerre intégralement filmée et photographiée "sur le vif" , autant par les services de propagande du Reich que par les soldats eux-mêmes. Scènes de combats, colonnes victorieuses, désolation chez l'ennemi sont autant de thèmes capturés par l'objectif des PK (compagnies de propagande) comme par celui des simples troupiers. L'ensemble nous offre aujourd'hui une documentation aussi riche que précieuse, qui conditionne souvent notre vision des événements. Surtout, ces innombrables témoignages photographiques nous racontent l'état d'esprit des vainqueurs, leurs préoccupations ou leurs centres d'intérêt. En ce sens, ils nous renseignent autant sur les photographes que sur les thèmes qu'ils abordent. A l'aide de centaines de photographies généralement inédites, dont un bon nombre provenant du photographe personnel du Führer Heinrich Hoffmann, cet album présente l'image que les Allemands eux-mêmes ont donnée de leur armée, de la création de la Wehrmacht aux premiers jours de l'occupation.

Editions Sutton, 2018

Résumé
En septembre 1939, la guerre vient bouleverser la vie des habitants de Sablé- sur-Sarthe.Cinq ans plus tard, deux balles sont tirées dans la nuque de « Papillon », un présumé collabo, par le chef FFI de cette petite ville de six mille habitants.Entre ces deux dates, c'est une France en réduction, vue du salon de coiffure familial, que nous raconte Pierre Péan, de la mobilisation à l'exode, de l'Occupation à la Libération : commerçants qui s'enrichissent au marché noir, prostituées du bordel local qui ne regimbent pas devant les nouveaux clients allemands, la résistance qui s'organise timidement. Ceux-là et d'autres traversent ce récit jusqu'à l'épuration, qui verra arrestations et règlements de compte, sous la direction du même commissaire de police qui obéissait aux ordres de Vichy.Pierre Péan fait revivre sa « petite France » grâce aux nombreux récits des derniers témoins et informations tirées des archives privées, départementales, nationales, ainsi que du Service historique de la Défense et des archives britanniques.En reconstruisant l'histoire de sa ville avec un fil rouge personnel, l'auteur nous livre une fresque inattendue de ces années tumultueuses, dont l'héritage se fait toujours sentir.

Albin Michel, DL 2017

Résumé
"Des marécages du Mecklembourg jusqu'à la montagne Sainte-Geneviève, de Ravensbrück au Panthéon, les destins de Geneviève de Gaulle Anthonioz et de Germaine Tillion n'ont jamais cessé de se croiser, depuis qu'en 1940 elles se sont engagées toutes les deux, le même jour, dans la Résistance. Toutes les deux membres du réseau du Musée de l'Homme, toutes les deux trahies, toutes les deux arrêtées par la Gestapo, toutes les deux déportées à Ravensbrück, elles n'en furent libérées qu'en avril 1945. L'amitié, jusqu'au Panthéon, aura lié Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle Anthonioz et la France leur rend aujourd'hui hommage. Toute leur vie, ces deux femmes exceptionnelles ont incarné les valeurs humaines supérieures, chacune continuant, l'une en Algérie, l'autre dans les bidonvilles, de se battre contre l'inacceptable. Comme à Ravensbrück." Patrice Gélinet Les entretiens " À voix nue " qu'elles ont, chacune à leur tour, donné sur France Culture, permet de découvrir ou de retrouver leur dignité, leur courage, leur dépassement, leur fraternité et leur engagement pour les autres. Le discours d'André Malraux, prononcé à l'occasion du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon, resté gravé dans les mémoires de ceux qui l'entendirent, et celui qu'il prononça, en leur présence, lors du trentième anniversaire de la libération des camps de concentration accompagnent ces entretiens de haute volée.

Arcadès, 2015

Résumé
Tout dirigeant d'une société de quelque importance, entre 1940 et 1944, était-il condamné "travailler" pour l'Allemagne ? Pouvait-on rester patron et devenir résistant ? Comment s'est déroulée l'aryanisation des entreprises juives et quelles ont été les responsabilités françaises ? Quel rôle a joué le monde des affaires dans le marché noir ? Quelle a été son influence sur le gouvernement de Vichy ? L'épuration a-t-elle épargné la quasi-totalité des patrons ? Cet ouvrage unique en son genre raconte ce qu'ont fait - ou pas fait - sous l'Occupation les dirigeants de Berliet ou de Ricard, de la Société générale, de Total ou encore des Galeries Lafayette. Riche en portraits hauts en couleur, balayant tous les secteurs d'activité, il permet de comprendre le fonctionnement des entreprises, de la finance et de l'économie durant cette période. À l'heure où la question du patriotisme économique fait de nouveau débat, cet ouvrage revient sur une période qui fut une épreuve de vérité et offre ainsi une vision inédite de l'Occupation.Un ouvrage exhaustif, présentant une série d'exemples significatifs en se fondant sur des archives largement inexploitées. Olivier Wieviorka, Libération. Rigoureux, complet. Un livre souvent très novateur, sans équivalent. Éric Roussel, Le Figaro. Renaud de Rochebrune, éditeur, membre du comité de rédaction de La Revue, ancien rédacteur en chef de la Revue française de gestion, a publié récemment avec Benjamin StoraLa Guerre d'Algérie vue par les Algériens. Jean-Claude Hazera, journaliste économique, a été rédacteur en chef aux Échos. Il a notamment collaboré à l'AFP et au Nouvel Économiste.

Odile Jacob, impr. 2013

Résumé
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Français furent "occupé ", la majorité d'entre eux pendant quatre ans, les autres pendant près de deux ans. Ils furent exploités, opprimés, réprimés par les Italiens et surtout les Allemands. Et ceux que le Reich tenait pour ses ennemis politiques ou raciaux furent traqués, exécutés, déportés.Parallèlement s'était établi, sous la férule du Maréchal Pétain, le régime le plus autoritaire qu'ait connu la France au XXe siècle, un "État français" qui prônait une politique de collaboration avec le Reich. Ce furent des années sombres, noires, marquées par la faim. Mais il y eut aussi des accommodements avec l'occupant : allait-on vivre, à la Libération, une guerre civile ? C'est le travail dans les archives qui permet aux historiens de compléter les témoignages en démontant les mécanismes de l?oppression. Pour ne pas oublier que le monde actuel compte toujours des peuples occupés.

Le Seuil, DL 2012

Résumé
Jean Moulin, la République des catacombes est un travail entrepris à l'occasion du centenaire de la naissance de Jean Moulin (1899-1943) par celui qui fut son secrétaire, en vue d'offrir à la fois une synthèse complète des connaissances acquises sur l'inconnu du Panthéon et un grand nombre de documents inédits concernant le pan d'histoire dont il fut l'un des acteurs essentiels. La mission de Jean Moulin dura dix-huit mois, entre sa nomination et sa mort : dix-huit mois au coeur des cinquante mois d'Occupation. L'intérêt et l'originalité du présent volume résident dans la mise en perspective de cette mission, rattachée pour la première fois à tout ce qui la précède et la fonde, et surtout à ce qui la prolonge, depuis le drame de Caluire jusqu'à la Libération - et bien au-delà. La première partie du livre analyse la nature et le déroulement de la mission du délégué personnel du général de Gaulle en France. Chargé d'unifier une Résistance intérieure encore éclatée et balbutiante, il lui faudra aussi tenir compte de tout ce qui sépare ces mouvements disparates de la France Libre, constituée en force politique et militaire à Londres. Dissensions idéologiques, luttes d'influence, conflits personnels : déjà l'après-guerre se prépare.

Gallimard, impr. 2011

Résumé
Daniel Cordier éclaire de façon inédite les dix-huit mois de la mission de Jean Moulin. Il fait ressortir des figures légendaires comme celles de Pierre Brossolette ou du colonel Passy dans leur conflit avec Moulin, ou celle, obscure, de René Hardy, dont le procès, minutieusement analysé ici, révèle a posteriori les enjeux de la Résistance. Une large place est réservée à la tragédie de Caluire. Mais l'histoire de Jean Moulin ne s'arrête pas avec sa mort tragique. Daniel Cordier évalue l'héritage de l'inconnu du Panthéon, pour la première fois révélé à travers les violentes querelles qu'il suscita au sein de l'état-major de la Résistance et de la France Libre. Pourquoi Brossolette, par exemple, fut-il éliminé de la succession de Moulin ? Cette énigme trouve ici sa réponse. D'autres figures essentielles mais moins connues apparaissent dans toute leur grandeur : celle d'André Philip ou encore celle de Jacques Bingen, qui illustre par son action et son martyre les déchirements de l'après-Moulin. Enfin, un long " post-scriptum " apporte une réplique vigoureuse et documentée aux récentes polémiques. Nul n'était mieux placé que Daniel Cordier pour faire le tableau en grand et en détail des drames et des rivalités qui ont dicté les enjeux de la Libération.

Gallimard, impr. 2011

Résumé
La France Libre est longtemps apparue comme un bloc presque immuable : non seulement le général de Gaulle en avait lui même gravé la geste dans le marbre de ses Mémoires de guerre, mais des gardiens sourcilleux veillaient à préserver le Mythe. Depuis une quinzaine d'années, elle a toutefois fait l'objet de travaux qui en ont profondément renouvelé la compréhension : sans rien retirer aux mérites des combattants, sans qui les projets du général de Gaulle seraient restés lettre morte, ceux-ci ont mis l'accent sur la dimension essentiellement politique qu'a revêtue l'aventure de la France Libre. Le caractère extrêmement réduit de ses troupes à l'échelle d'une guerre planétaire et l'exiguïté des territoires placés sous son autorité attestent qu'en définitive son importance historique réside avant tout dans la réalisation d'un espoir fou : à partir de rien, ou pas grand-chose, incarner la France, insoumise, et reconstruire un Etat dont l'autorité et la souveraineté seraient reconnues par les Français et par leurs alliés.

Autrement, 2010

Résumé
Construite au début des années trente, après bien des palabres, des différences de point de vue, des pertes de temps et des moyens financiers qui, quoique importants, ne purent être, au final, à la mesure des travaux envisagés, la ligne Maginot est la plus imposante construction réalisée en France. Symbole d'une époque où deux pays, la France et l'Allemagne, ne s'aimaient guère, cette ligne construite à moitié que l'on voulait incontournable l'est désormais en raison d'un tourisme de mémoire qui se développe de plus en plus autour d'elle. Une belle revanche sur ce terrible mai-juin 1940.

Ouest-France, 2010

Résumé
André postel-vinay (1911-2007) est inspecteur général des finances et compagnon de la libération. En octobre 1940, résolument hostile au nazisme et au pétainisme, il s'engage dans la résistance. le livre raconte la suite : arrestation par la gestapo, tentative de suicide, simulation de la folie, évasion de l'asile sainte-anne, navigation clandestine vers gibraltar, arrivée à londres, entretien avec le général de gaulle. postel-vinay apprend que le général compte sur lui pour diriger la caisse centrale de la france libre. Il réintègre alors la fonction publique. en 1974, il est nommé secrétaire d'etat chargé des travailleurs immigrés, mais il démissionne au bout de six semaines, faute de moyens pour les logements sociaux. sa distance, sa liberté et son engagement seront restés les mêmes toute sa vie.

le Félin, 2009

Résumé
Voici le récit d'un morceau de l'histoire française. Au lendemain du désastre militaire et civil de juin 1940, exaspéré par al résignation ambiante, George Leygat, jeune étudiant en droit âgé de 19 ans, quitte clandestinement la France pour le Maroc, sans billet de retour possible. En novembre 1942, les Anglo-Américains, débarquant enfin en Afrique du Nord, il va participer à leurs côtés, en première ligne, au sein d'un régiment d'artillerie de l'armée d'Afrique, "sans jamais une défaillance et avec un merveilleuse bonne humeur", comme le dira le général Guillaume, aux campagnes de Tunisie, d'Italie, de France, d'Allemagne et d'Autriche. Dans une indifférence quasi générale de la métropole, ces "Africains" de toutes origines vont s'y couvrir de gloire. Rappelons simplement que grâce à cette épopée victorieuse "oubliée", la France va retrouver in extremis son rang au sein du nouveau Conseil de sécurité des Nations unies et le "droit de veto" réservé aux cinq vainqueurs de ce conflit. Un témoignage vivant, raconté par son fils, d'une "jeunesse française" sans compromission, d'une "certaine idée de la France", aussi, à mille lieues de toutes idéologies et de toute haine de soi.

Cheminements, 2007

Résumé
Que sont devenus nos musées entre 1939 et 1945 ? Où était La Joconde en 1940 ? Quel sort ont connu les trésors artistiques de l'Alsace après l'armistice ? Ceux des collections particulières ? Aux heures sombres et mouvementées de la guerre et de l'Occupation, des hommes et des femmes ont risqué leur vie pour sauver des dizaines de milliers de chefs-d'oeuvre. Les gardiens des dépôts réquisitionnés de l'Ouest et du Sud-Ouest doivent résister aux Allemands, aux bombardements comme aux intempéries ; les conservateurs des Musées nationaux, sous la houlette de leur directeur Jacques Jaujard, tiennent tête au gouvernement de Vichy et défient la sinistre Commission Rosenberg, qui traque, sur l'ordre d'Hermann Goering et avec la complicité de malfrats et de policiers véreux, les collections juives ; Rose Valland, conservateur au musée du Jeu de paume où sont entreposées les oeuvres spoliées, note en secret le contenu des caisses qui seront convoyées vers Berlin pour alimenter le futur et fantasmé musée du Führer... Ces héros discrets et l'histoire des trésors artistiques qu'ils protègent nourrissent l'enquête minutieuse et inédite de Michel Rayssac, qui commence en 1938 en pleine guerre d'Espagne, se poursuit sur les routes mitraillées et encombrées de l'exode et s'achève avec la capitulation du Reich, dans l'Allemagne dévastée, au moment où les Alliés lancent leurs enquêteurs sur la piste du butin de guerre nazi. Pour nous offrir cette chronique passionnante, Michel Rayssac, professeur retraité des écoles, a dépouillé inlassablement pendant quinze ans les archives de la Seconde Guerre mondiale, épluché les rapports de police, les correspondances administratives ou diplomatiques, fouillé les dossiers, consulté les journaux et interrogé les acteurs ou les témoins survivants.

Payot, impr. 2007

Résumé
Document très complet d'histoire et de réflexion sur la Résistance et la France libre. L'ouvrage, rédigé par 114 historiens européens et américains, est composé de trois grandes parties : "Acteurs et territoires", "Evènements et actions" et "Les résistants, leur temps et le nôtre". Chaque partie est sous forme de dictionnaire thématique, précédé de pages de commentaires. De nombreux documents annexes (cartes, chronologie, articles, témoignages...) enrichissent le document. L'intérêt particulier de celui-ci réside dans l'étude sociale, culturelle, et humaine des Français de l'époque.

Robert Laffont, impr. 2006

Résumé
Le paradoxe est connu : pendant les quatre années de l'Occupation, jamais les Français n'ont lu autant de livres, ne sont allés autant au théâtre, dans les cinémas et les musées... Au travers de multiples exemples, en partie inédits, l'auteur brosse le panorama de ce foisonnement, de l'Alsace annexée à Marseille, des villages bretons à Lyon et à Paris. On y croise bien sûr les acteurs majeurs : Otto Abetz, Gerhard Heller côté allemand, Drieu La Rochelle, Gallimard, Céline, Brasillach, Rebatet, Guitry, Roy, Benjamin, Cocteau ou encore le pianiste Alfred Cortot côté français. Mais aussi des anonymes, membres de diverses institutions culturelles - Jeune France, Uriage ou le Comité national du folklore - ou encore simples spectateurs. On comprend le jeu complexe et passionnant que se livrent l'occupant allemand, le gouvernement de Vichy, les collaborationnistes puis les résistants avec, pour enjeu, des millions de Français. En même temps, dans le prolongement partiel du Front populaire, Vichy ébauche des politiques et réalise des projets qui ne seront pas oubliés à la Libération. Après avoir fouillé pendant quatre ans dans les archives de ce "continent noir", Stéphanie Corcy rend à cette période de l'Occupation sa juste place dans l'histoire culturelle de la France.

Perrin, impr. 2005