Résultat recherche élargie à: sylvain tesson, type de document: cédéroms ou disques ou dvd ou jeux vidéo ou livre numérique classique ou livre-cd ou livres ou livres numilog ou livres lus ou livres numériques ou magazines ou matériel ou partitions ou sites internet, appartient à: albert camus ou authume ou foucherans ou hotel dieu ou poiset ou raymond lefèvre ou tavaux

Type de document: Cédéroms OU Disques OU DVD OU Jeux vidéo OU Livre numérique classique OU Livre-CD OU Livres OU Livres numilog OU Livres lus OU Livres numériques OU Magazines OU Matériel OU Partitions OU sites internet
Appartient à: Albert Camus OU Authume OU Foucherans OU Hotel Dieu OU Poiset OU Raymond Lefèvre OU Tavaux
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Liste des documents recherchés

Résumé
2014. "L'année avait été rude. Je m'étais cassé la gueule d'un toit où je faisais le pitre. J'étais tombé du rebord de la nuit, m'étais écrasé sur la Terre. Il avait suffit de huit mètres pour me briser les côtes, les vertèbres, le crâne. J'étais tombé sur un tas d'os. Je regretterais longtemps cette chute parce que je disposais jusqu'alors d'une machine physique qui m'autorisait à vivre en surchauffe. Pour moi, une noble existence ressemblait aux écrans de contrôle des camions sibériens : tous les voyants d'alerte sont au rouge mais la machine taille sa route. La grande santé ? Elle menait au désastre, j'avais pris cinquante ans en dix mètres. A l'hôpital, tout m'avait souri. Le système de santé français a ceci de merveilleux qu'il ne vous place jamais devant vos responsabilités. On ne m'avait rien reproché, on m'avait sauvé. La médecine de fine pointe, la sollicitude des infirmières, l'amour de mes proches, la lecture de Villon-le-punk, tout cela m'avait soigné. Un arbre par la fenêtre m'avait insufflé sa joie vibrante et quatre mois plus tard j'étais dehors, bancal, le corps en peine, avec le sang d'un autre dans les veines, le crâne enfoncé, le ventre paralysé, les poumons cicatrisés, la colonne cloutée de vis et le visage difforme. La vie allait moins swinguer. Il fallait à présent me montrer fidèle au serment de mes nuits de pitié. Corseté dans un lit étroit, je m'étais dit à voix presque haute : "si je m'en sors, je traverse la France à pied". Je m'étais vu sur les chemins de pierre ! Je voulais m'en aller par les chemins cachés, flanqués de haies, par les sous-bois de ronces et les pistes à ornières reliant les villages abandonnés. Il existait encore une géographie de traverse pour peu que l'on lise les cartes, que l'on accepte le détour et force les passages. Loin des routes, il existait une France ombreuse protégée du vacarme, épargnée par l'aménagement qui est la pollution du mystère. Une campagne du silence, du sorbier et de la chouette effraie. Des motifs pour courir la campagne, j'aurais pu en aligner des dizaines. Me seriner par exemple que j'avais passé vingt ans à courir le monde entre Oulan- Bator et Valparaiso et qu'il était absurde de connaître Samarcande alors qu'il y avait l'Indre- et-Loire. Mais la vraie raison de cette fuite à travers champs, je la tenais serrée sous la forme d'un papier froissé, au fond de mon sac..." Avec cette traversée à pied de la France réalisée entre août et novembre 2015, Sylvain Tesson part à la rencontre d'un pays sauvage, bizarre et méconnu. C'est aussi l'occasion d'une reconquête intérieure après le terrible accident qui a failli lui coûter la vie en août 2014. Le voici donc en route, par les petits chemins que plus personne n'emprunte, en route vers ces vastes territoires non connectés, qui ont miraculeusement échappé aux assauts de l'urbanisme et de la technologie, mais qui apparaissent sous sa plume habités par une vie ardente, turbulente et fascinante.

Gallimard, 2017

Résumé
Hélène Gateau livre ici un témoignage vif et touchant sur sa relation avec Colonel, un adorable border terrier. Elle explore avec finesse ses liens d'attachement à son chien, son non-désir d'enfant, les questions de son entourage, la frontière poreuse qui sépare parfois le monde des animaux de celui des humains... Ainsi, tout en s'appuyant sur des études sociologiques ou scientifiques, elle apporte un éclairage inédit sur la place que peut prendre un animal dans une vie.Sous sa plume se dessine - non sans un poil de provocation ! - toute une réflexion sur un mode de vie à la croisée de deux tendances de société : le no kid et le petparenting. Mais est-ce que tout cela ne parle finalement pas que d'amour ? Hélène Gateau est vétérinaire, chroniqueuse animalière à la radio et présentatrice d'émissions télévisées (comme Hélène et les animaux) et de documentaires. Elle est autrice de plusieurs ouvrages sur le comportement des chiens et des chats.

Albin Michel, DL 2023

Résumé
Puisque l'époque nous assigne à résidence, prenons la fuite et passons l'été à bord du bateau ivre de la poésie : Arthur Rimbaud. Sylvain Tesson s'attaque au mythe Rimbaud en le sortant de la kermesse biographique et en le dépoussiérant de ses vieux habits de jeune monstre de la poésie : Rimbaud anarchiste, communard, voyou, punk, beatnik, sauvage, avant-gardiste, moderne, trouvère, futuriste... Certes mais surtout Rimbaud, poète. A ses côté, Sylvain Tesson marche et traverse les paysages réels ou imaginaires suivant le cap tracé par René Char : "Rimbaud poète, cela suffit et cela est infini".

Editions des Equateurs, 2021

Résumé
Une tempête à effrayer les âmes les mieux trempées, de mystérieux naufragés perdus dans les tréfonds du Pacifique oriental, la vie en milieu confiné d'un patrouilleur austral lancé sur les mers tumultueuses des 40e rugissants, tous ces textes - et quelques autres - écrits par neuf des vingt "écrivains de Marine" français, nous rappellent une chose fondamentale : la mer a toujours été, est encore, et sera longtemps pour les hommes, l'un de leurs cinq "territoires d'aventure", à l'égal de ces autres espaces naturels que sont la montagne, le désert, la jungle et le ciel.

Points, 2020

Résumé
Le 15 avril 2019, Notre-Dame de Paris prenait feu. C'était le coeur historique de la France qui brûlait. Dans cet opuscule qui regroupe quatre textes, Sylvain Tesson rend hommage à celle qui a toujours fait partie de sa vie?: parce que parisien du Vème il la voit tous les jours, parce que grimpeur il a escaladé ses façades pour lire des poèmes sur son toit, parce qu'accidenté elle fut sa kinésithérapeute, parce que belle elle est admirable. Quatre textes donc, anciens ou écrits pour l'occasion, qui sont une forme de salutation et d'amour à l'un des monuments les plus connus et visités au monde.

La Loupe, 2019

Résumé
«Il m'aura fallu courir le monde et tomber d'un toit pour saisir que je disposais là, sous mes yeux, dans un pays si proche dont j'ignorais les replis, d'un réseau de chemins campagnards ouverts sur le mystère, baignés de pur silence, miraculeusement vides. La vie me laissait une chance, il était donc grand temps de traverser la France à pied sur mes chemins noirs. Là, personne ne vous indique ni comment vous tenir, ni quoi penser, ni même la direction à prendre.»

Gallimard, 2016

Résumé
L'Iliade est le récit de la guerre de Troie. L'Odyssée raconte le retour d'Ulysse en son royaume d'Ithaque. L'un décrit la guerre, l'autre la restauration de l'ordre. Tous deux dessinent les contours de la condition humaine. À Troie, c'est la ruée des masses enragées, manipulées par les dieux. Dans l'Odyssée on découvre Ulysse, circulant entre les îles, et découvrant soudain la possibilité d'échapper à la prédestination. Entre les deux poèmes se joue ainsi une très violente oscillation : malédiction de la guerre ici, possibilité d'une île là-bas, temps des héros de côté là, aventure intérieure de ce côté ci. Ces textes ont cristallisé des mythes qui se répandaient par le truchement des aèdes dans les populations des royaumes mycéniens et de la Grèce archaïque il y a 2500 ans. Ils nous semblent étranges, parfois monstrueux. Ils sont peuplés de créatures hideuses, de magiciennes belles comme la mort, d'armées en déroute, d'amis intransigeants, d'épouses sacrificielles et de guerriers furieux. Les tempêtes se lèvent, les murailles s'écroulent, les dieux font l'amour, les reines sanglotent, les soldats sèchent leurs larmes sur des tuniques en sang, les hommes s'étripent et une scène tendre interrompt le massacre pour nous rappeler que les caresses arrêtent la vengeance. Préparons-nous : nous passerons des fleuves et des champs de bataille, nous serons jetés dans la mêlée, conviés à l'assemblée des dieux, nous essuierons des tempêtes et des averses de lumière, nous serons nimbés de brumes, pénétrerons dans des alcôves, visiterons des îles, prendrons pied sur des récifs. Parfois, des hommes mordront la poussière, à mort. D'autres seront sauvés. Toujours les dieux veilleront. Et toujours le soleil ruissellera et révèlera la beauté mêlée à la tragédie. Des hommes se démèneront pour mener leurs entreprises mais derrière chacun d'eux, un dieu veillera et jouera son jeu. L'Homme sera-t-il libre de ses choix ou devra-t-il obéir à son destin ? Est-il un pauvre pion ou une créature souveraine ? Les poèmes auront pour décor des îles, des caps et des royaumes dont un géographe, Victor Bérard, effectua dans les années 1920 une très précise localisation. La Mare Nostrum est ce haut lieu d'où a jailli l'une des sources de notre Europe, qui est la fille d'Athènes autant que de Jérusalem. Mais une question nous taraude. D'où viennent exactement ces chants, surgis des profondeurs, explosant dans l'éternité ? Et pourquoi conservent-ils à nos oreilles cette incomparable familiarité ? Comment expliquer qu'un récit de 2500 ans d'âge, résonne à nos oreilles avec un lustre neuf, un pétillement aussi frais que le ressac d'une calanque ? Pourquoi ces vers paraissent-ils avoir été écrits pas plus tard qu'aujourd'hui, par un très vieux poète à la jeunesse immortelle, pour nous apprendre de quoi seront fait nos lendemains ? En termes moins lyriques (Homère est le seul maître en la matière) d'où provient la fraîcheur de ce texte ? Pourquoi ces dieux et ces héros semblent malgré la terreur qu'ils inspirent et le mystère qui les nimbe, des êtres si amicaux ?

Équateurs, DL 2018

Résumé
Avec mon ami le guide de haute montagne Daniel du Lac, je suis parti de Menton au bord de la Méditerranée pour traverser les Alpes à ski, jusqu'à Trieste, en passant par l'Italie, la Suisse, l'Autriche et la Slovénie. De 2018 à 2021, à la fin de l'hiver, nous nous élevions dans la neige. Le ciel était vierge, le monde sans contours, seul l'effort décomptait les jours. Je croyais m'aventurer dans la beauté, je me diluais dans une substance. Dans le Blanc tout s'annule - espoirs et regrets. Pourquoi ai-je tant aimé errer dans la pureté ? S. T.

Gallimard, 2022

Résumé
Géographie de l'instant réunit les bloc-notes de Sylvain Tesson parus dans le magazine Grands Reportages et divers journaux. Il y évoque ses voyages aventureux ou immobiles, ses rencontres, ses escalades, ses lectures secrètes et contemple les ravages commis par les hommes contre la nature, la douceur. Il y parle de la Russie, de l'Afghanistan, de Haïti, de l'Islande, de New York, de Paris. Il choisit le dégagement, l'humeur, la féerie, se confronte à l'absurde et aux ridicules de son époque. Avec un joyeux désespoir, ce nomade injecte de la couleur dans la grisaille du quotidien. Géographie de l'Instant est un manteau d'arlequin sur lequel Sylvain Tesson trace les points cardinaux de son univers intime. C'est un pamphlet poétique contre la lourdeur du monde, révélant la part secrète d'un voyageur pour qui les retours sont des brûlures.

Ed. des Equateurs, 2012

Résumé
Dans un monde où le nomadisme est considéré comme une forme de délinquance, l'auteur, écrivain, journaliste et explorateur, revendique son statut de nomade : il escalade les monuments et les montagnes, marche seul pendant des mois, bivouaque pour mieux admirer l'univers. Il présente ce livre comme un précis de désobéissance, un traité sentimental de géographie, une philosophie de poche.

Ed. des Equateurs, impr. 2005

Résumé
Assez tôt, j'ai compris que je n'allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m'installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie. J'ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal. Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j'ai tâché d'être heureux. Je crois y être parvenu. Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à la vie. Et si la liberté consistait à posséder le temps ? Et si le bonheur revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence - toutes choses dont manqueront les générations futures ? Tant qu'il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu. Sylvain Tesson revit son expérience au coeur de la Russie en une lecture habitée, intense et vibrante d'émotions. L'écoute en classe de ce CD est autorisée par l'éditeur.

Gallimard, 2012

Résumé
Nous devrions apprendre par coeur l'Iliade et l'Odyssée, comme des tubes de l'été, car les deux récits d'Homère constituent non seulement la musique de notre humanité mais recèlent aussi tout notre avenir. Après le succès d'Un été avec Homère, Sylvain Tesson est parti à bord d'un voilier sur les traces d'Ulysse. Pendant plusieurs semaines, il a sillonné la Méditerranée, plongé dans la mare nostrum, escaladé des volcans, rencontré des savants et des déesses de la culture, comme Andrea Marcolongo, l'auteure de La langue géniale : 9 bonnes raisons d'aimer le grec, qui ont éclairé son odyssée. Ce livre est donc à la fois la version illustrée d'Un été avec Homère (200 000 exemplaire vendus), mais aussi le supplément à ce voyage homérique. Il contient des légendes inédites de Sylvain Tesson, véritables poèmes en prose et des tableaux de la peintre voyageuse, Laurence Bost. A cela s'ajoutent des photos en noir et blanc du photographe Frédéric Boissonnas qui dans les années 1920 accompagna Victor Bérard, le traducteur d'Homère, pour identifier les lieux de la géographie ullyssienne. Un livre fabuleux de voyage, de culture et d'embruns.

Coédition Editions des Equateurs/France inter, 2020

Résumé
Résumé : Au coeur des hauts plateaux tibétains, le photographe Vincent Munier entraîne l'écrivain Sylvain Tesson dans sa quête de la panthère des neiges. Il l'initie à l'art délicat de l'affût, à la lecture des traces et à la patience nécessaire pour entrevoir les bêtes. En parcourant les sommets habités par des présences invisibles, les deux hommes tissent un dialogue sur notre place parmi les êtres vivants et célèbrent la beauté du monde. Bonus : Scènes coupées, clips, bande-annonce

Arcadès, 2022

Résumé
J'irai de l'Aral à la Caspienne. Je gagnerai l'Azerbaïdjan à bord d'un ferry. De Bakou, je cheminerai vers la Turquie par la Géorgie. A pied, à vélo, je ne le sais pas encore, mais loyalement, sans propulsion motorisée. Au bout de ma route, j'aurai relié trois mers, abattant le même trajet que celui d'une larme d'or noir de la haute Asie convoyée à travers steppes et monts pour que le monde poursuive sa marche folle. Profitant de cette traversée de terres à hautes valeurs pétrolifère, je consacrerai mon temps d'avancée solitaire à réfléchir au mystère de l'énergie. celle que nous extrayons des strates de la géologie mais aussi celle qui attend son heure au plus profond de nous. Pétrole et force vitale procèdent du même principe : l'être humain recèle un gisement d'énergie que des forages propices peuvent faire jaillir. Pourquoi nos ressorts nous poussent-ils à l'agitation au lieu de nous convertir à la sagesse zen ?

Ed. des Equateurs, impr. 2006

Résumé
Présentation de l'éditeur : Peut-on encore vivre l'aventure au XXIe siècle alors que le monde entier a été exploré et que l'avancée des technologies interdit de se perdre ? L'aventure peut-elle avoir un sens quand le principe de précaution et la recherche de la sécurité dominent ? Jean-Claude Guillebaud, Sylvain Tesson, Gérard Chaliand, Jean-Christophe Rufin, Bruno Corty, Martin Hirsch, Laurent Joffrin, Olivier Frébourg, Olivier Archambeau, Tristan Savin et Patrice Franceschi, hommes qui ont vécu et relaté l'aventure, partagent ici Leur expérience et Leur réflexion. L'aventure est-elle ouverture aux rencontres, à l'altérité ? Goût de l'action, de l'engagement ? Est-ce seulement l'opposé de la routine, la prise de risque ? Est-ce la quête de l'inconnu, le refuge de l'ultime rêveur ? L'aventure est peut-être tout simplement la recherche de l'esprit de liberté. Un mot de l'auteur : Jean-Claude Guillebaud, Sylvain Tesson, Gérard Chaliand, Jean-Christophe Rufin, Bruno Corty, Martin Hirsch, Laurent Joffrin, Olivier Frébourg, Olivier Archambeau, Tristan Savin et Patrice Franceschi, hommes qui ont vécu et relaté l'aventure, partagent ici leur expérience et leur réflexion.

Points, DL 2013

Résumé
En voyage, je vis, je respire, je cherche l'aventure. Je rencontre des êtres qui savent tenir une conversation, je croise quelques ennuis, je cueille une vision, je pousse une porte, je me sors d'un pas désagréable. Je traverse une forêt, je parle à un homme que je ne connais pas et lui confie davantage de choses que s'il était mon frère, parce que je suis sßr de ne pas le revoir. L'énergie vagabonde, c'est la traversée de l'éphémère, perpétuellement renouvelé. L'énergie vagabonde consiste à faire moisson d'idées dans les collines inspirées. Un jour, les notes deviennent un livre. Aujourd'hui, ces livres sont rassemblés dans ce recueil. Il contient les récits de mes voyages à pied, à cheval, à bicyclette, dans les piémonts du Caucase, les steppes de l'Asie centrale, les taïgas de Sibérie, les plaines de Mongolie et de Russie, et sur le plateau du Tibet. Cette géographie a aimanté mon corps. Là-bas, les ciels aspirent le regard, les horizons reculent : on n'a pas de scrupules à tirer des bords en pareils parages ! Je joins à ces textes le souvenir de mes virées à moto sur les routes du Nouveau et de l'Ancien Monde, de mes bivouacs et de mes ascensions. A ces récits de promenades plus ou moins contrôlées, j'ai ajouté des reportages en des contrées lointaines où les hommes vivent des existences plus dangereuses que la mienne ainsi que certaines pages de mes journaux, tenus dans l'espoir de donner un ordre à ces agitations. Je crois aux vertus de la tangente et de l'échappée. Puisse l'énergie vagabonde ne jamais se tarir ! Sylvain Tesson

Robert Laffont, 2020

Résumé
Sylvain Tesson a voyagé pendant vingt ans à pied, à cheval, en canot et en side-car aux quatre coins de la Russie. Il a vécu dans une cabane en pleine taïga et a connu l'hiver en Yakoutie. Amoureux des mots, ce slavophile a remarqué au cours de ses pérégrinations que le vocabulaire russe contenait des mots venus de la langue française. Il les a consignés un à un et nous en donne ici un florilège organisé en thématiques : la guerre, l'amour, les arts, la politique, les faux amis... Ce livre permettra au lecteur immobile de voyager autour de son samovar et au touriste de se tirer de toutes les situations, même les plus délicates, et si les hasards de la vie vous conduisent à survivre à un crash aérien quelque part dans la steppe, voici comment narrer votre déconvenue aux secouristes : " Pilôt niékompétentniy ! Mékhanik problèma ! Motor kapout ! Sabôtaj ! Déflagratsia ! Avariâ ! Apokalyps ! Katastrôf ! Kataklysm ! Kochmâr ! Aviatsionaïa kompania : Mafia ! " Etôniant, niet ?

Chiflet & Cie, DL 2011

Résumé
Avec cette traversée à pied de la France réalisée entre août et novembre 2015, Sylvain Tesson part à la rencontre d'un pays sauvage, bizarre et méconnu. C'est aussi l'occasion d'une reconquête intérieure après le terrible accident qui a failli lui coûter la vie en août 2014. Le voici donc en route, par les petits chemins que plus personne n'emprunte, en route vers ces vastes territoires non connectés, qui ont miraculeusement échappé aux assauts de l'urbanisme et de la technologie, mais qui apparaissent sous sa plume habités par une vie ardente, turbulente et fascinante.

La Loupe, 2017

Résumé
Pendant huit mois, Sylvain Tesson a refait le long voyage de la Sibérie au golfe du Bengale qu'effectuaient naguère les évadés du goulag. Pour rendre hommage à ceux dont la soif de liberté a triomphé des obstacles les plus grands, seul, il a franchi les taïgas, la steppe mongole, le désert de Gobi, les Hauts Plateaux tibétains, la chaîne himalayenne, la forêt humide jusqu'à la montagne de Darjeeling. À pied, à cheval, à vélo, sur six mille kilomètres, il a connu ce qu'il a cherché de plein gré : le froid, la faim, la solitude extrême. La splendeur de la haute Asie l'a récompensé, comme les mots d'une très ancienne déportée heureuse de se confier à lui : « On a le droit de se souvenir. »

Pocket, 2007

Résumé
«Assez tôt, j’ai compris que je n’allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m’installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie. J’ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal. Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j’ai tâché de vivre dans la lenteur et la simplicité. Je crois y être parvenu. Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à l'existence. Et si la liberté consistait à posséder le temps ? Et si la richesse revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence - toutes choses dont manqueront les générations futures ? Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.»

Gallimard, impr. 2013

Résumé
Deux siècles après la retraite de Russie, Sylvain Tesson refait la route de l'armée napoléonienne déchue... en side-car et en plein hiver. Ils sont cinq : trois Français et deux Russes. Unis par l'amitié et par un grand défi, ils décident de commémorer à leur façon le bicentenaire de la retraite de Russie : en suivant le chemin emprunté par les troupes françaises en pleine débâcle. Partis de Moscou, Sylvain Tesson et ses amis traversent l'immense Russie, la Biélorussie, la Pologne et l'Allemagne, faisant route vers Paris au volant de leurs Oural, ces side-cars russes réputés indestructibles. En chemin, ils franchissent le fleuve Berezina, devenu au fil du temps un nom commun pour désigner les échecs les plus cuisants... Porté par la langue et l'esprit d'aventure de Sylvain Tesson, le plus fameux des écrivains voyageurs contemporains, ce récit au long cours est de nouveau dessiné par Virgile Dureuil (déjà auteur en 2019 de Dans les forêts de Sibérie en bande dessinée). A travers les multiples allers-retours entre le XIXe et le XXIe siècle, un incroyable épisode de l'histoire française est ici revisité.

Casterman, 2021

Résumé
Octobre 1812, Napoléon entame la retraite de Russie. 4000 kilomètres d'une course mortelle contre la faim et la neige, où les hommes, harcelés par les cosaques, devenaient fous. Deux cents ans plus tard Sylvain Tesson décide de mettre ses pas dans ceux de l'empereur. Pour ça il lui faut : de la neige, du froid, le géographe Cédric Gras, le photogra-phe Thomas Goisque, deux amis russes, trois side-cars soviétiques et beaucoup, beaucoup d'humour. Un récit très drôle, où l'on galope à 80 km/h (l'Oural ne va pas plus vite).

La Loupe, DL 2015

Résumé
La géographie de Sylvain Tesson est vaste. Elle couvre Paris, les toits de Notre-Dame, les calanques de Cassis, les montagnes de Chamonix, l'Irak, l'Ukraine, la Russie. Il y a les expéditions et les voyages intérieurs, les bivouacs d'un soir et les méditations d'un jour, mais aussi les escalades des parois et les descentes au fond des livres. Entre les mots se dessine l'écriture d'un destin. Alors que son dernier livre Sur les chemins noirs raconte son voyage du sud de la France au Cotentin, Une très légère oscillation est un miroir le long d'autres chemins. Le journal de Sylvain Tesson oscille entre le Manuel d'Epictète et les pensées de Jules Renard. Il nous incite à jouir de l'instant, à ne rien attendre du lendemain et à s'extasier des manifestations du vivant : une branche dans le vent, le reflet de la lune. C'est la chose la plus difficile au monde que de reconnaître le bien-être dans ses expressions les plus humbles, de le nommer, le saisir, le chérir. Savoir qu'on est en vie, que cela ne durera pas, car tout passe et tout s'écoule. Tout intéresse Sylvain Tesson. Sa panoplie littéraire enveloppe l'actualité la plus brûlante : Daech, les attentats, l'islam, le pape, la politique française mais aussi l'intemporel, la poésie, le spirituel. Humour et poésie sont les deux lignes de vie de Sylvain Tesson même quand il chute d'une toit et se retrouve hospitalisé pendant de longs mois à la Salpetrière : « Un fleuve bordé de saules pleureurs, est-ce une rivière de larmes ? »

Editions des Equateurs, 2017