Résultat recherche élargie à: michel pastoureau, type de document: cédéroms ou disques ou dvd ou jeux vidéo ou livre numérique classique ou livre-cd ou livres ou livres numilog ou livres lus ou livres numériques ou magazines ou matériel ou partitions ou sites internet, appartient à: albert camus ou authume ou foucherans ou hotel dieu ou poiset ou raymond lefèvre ou tavaux

Type de document: Cédéroms OU Disques OU DVD OU Jeux vidéo OU Livre numérique classique OU Livre-CD OU Livres OU Livres numilog OU Livres lus OU Livres numériques OU Magazines OU Matériel OU Partitions OU sites internet
Appartient à: Albert Camus OU Authume OU Foucherans OU Hotel Dieu OU Poiset OU Raymond Lefèvre OU Tavaux
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Liste des documents recherchés

Résumé
Aimez-vous le vert ? À cette question les réponses sont partagées. En Europe, une personne sur six environ a le vert pour couleur préférée ; mais il s'en trouve presque autant pour détester le vert, tant chez les hommes que chez les femmes. Le vert est une couleur ambivalente, sinon ambiguë : symbole de vie, de sève, de chance et d'espérance d'un côté, il est de l'autre associé au poison, au malheur, au Diable et à ses créatures. Le livre de Michel Pastoureau retrace la longue histoire sociale, artistique et symbolique du vert dans les sociétés européennes, de la Grèce antique jusqu'à nos jours. Il souligne combien cette couleur qui a longtemps été difficile à fabriquer, et plus encore à fixer, n'est pas seulement celle de la végétation, mais aussi et surtout celle du Destin. Chimiquement instable, le vert a symboliquement été associé à tout ce qui était instable : l'enfance, l'amour, la chance, le jeu, le hasard, l'argent. Ce n'est qu'à l'époque romantique qu'il est définitivement devenu la couleur de la nature, puis celle de la santé, de l'hygiène et enfin de l'écologie. Aujourd?hui, l'Occident lui confie l'impossible mission de sauver la planète. Historien, spécialiste des couleurs, des images, des emblèmes et du bestiaire, Michel Pastoureau est directeur d'études à l'École pratique des hautes études, où il occupe depuis 1982 la chaire d'histoire de la symbolique occidentale. Il a publié de nombreux ouvrages, dont plusieurs ont été traduits dans une trentaine de langues. Parmi ses principales publications au Seuil : L'Étoffe du Diable. Une histoire des rayures et des tissus rayés (1991) ; Bleu. Histoire d'une couleur (2000) ; Une histoire symbolique du Moyen Âge occidental (2004) ; L'Ours. Histoire d'un roi déchu (2007) ; Noir. Histoire d'une couleur (2008) ; L'Art héraldique au Moyen Âge (2009) ; Les Couleurs de nos souvenirs (prix Médicis Essai 2010) ; Bestiaires du Moyen Âge (2011).

Le Seuil, impr. 2013

Résumé
Le rouge est en Occident la première couleur que l'homme a maîtrisée, aussi bien en peinture qu'en teinture. C'est probablement pourquoi elle est longtemps restée la couleur «par excellence», la plus riche du point de vue matériel, social, artistique, onirique et symbolique. Admiré des Grecs et des Romains, le rouge est dans l'Antiquité symbole de puissance, de richesse et de majesté. Au Moyen Âge, il prend une forte dimension religieuse, évoquant aussi bien le sang du Christ que les flammes de l'enfer. Mais il est aussi, dans le monde profane, la couleur de l'amour, de la gloire et de la beauté, comme celle de l'orgueil, de la violence et de la luxure. Au XVIe siècle, les morales protestantes partent en guerre contre le rouge dans lequel elles voient une couleur indécente et immorale, liée aux vanités du monde et à la «théâtralité papiste». Dès lors, partout en Europe, dans la culture matérielle comme dans la vie quotidienne, le rouge est en recul. Ce déclin traverse toute l'époque moderne et contemporaine et va en s'accentuant au fil du temps. Toutefois, à partir de la Révolution française, le rouge prend une dimension idéologique et politique. C'est la couleur des forces progressistes ou subversives, puis des partis de gauche, rôle qu'il a conservé jusqu'à aujourd'hui.

Le Seuil, 2016

Résumé
L'objectif de cet ouvrage est double. Il permet au lecteur de comprendre la fonction et le sens des couleurs ? au nombre de onze précisément, qu'il observe chaque jour autour de lui. En se basant sur des exemples actuels et historiques, Michel Pastoureau illustre son propos et répond aux questions des enfants, parfois épineuses : " Pourquoi les jeans sont-ils bleus ? ", " Pourquoi les croix des pharmacies sont-elles vertes ? ", " Pourquoi l'arbitre de football est-il habillé en noir ? " L'ouvrage offre également au lecteur les outils pour s'interroger sur sa couleur préférée, la couleur de ses vêtements, ou celles choisies par un peintre pour réaliser un tableau.

Privat jeunesse, 2022

Résumé
L'histoire de la couleur bleue dans les sociétés européennes est celle d'un complet renversement : pour les Grecs et les Romains, cette couleur compte peu et est même désagréable à l'œil ; c'est une couleur barbare. Or aujourd'hui, partout en Europe, le bleu est de très loin la couleur préférée (devant le vert et le rouge). Michel Pastoureau raconte l'histoire de ce renversement, mettant l'accent sur les pratiques sociale de la couleur (lexiques, étoffes et vêtements, vie quotidienne, symboles) et sur sa place dans la création littéraire et artistique. Il montre d'abord le désintérêt pour le bleu dans les sociétés antiques, puis suit la montée et la valorisation progressives des tons bleus tout au long du Moyen Âge et de l'époque moderne. Enfin, il met en valeur le triomphe du bleu à l'époque contemporaine, dresse un bilan de ses emplois et significations et s'interroge sur son avenir.

Le Seuil, 2000

Résumé
Longtemps, en Occident, le noir a été considéré comme une couleur à part entière, et même comme un pôle fort de tous les systèmes de la couleur. Mais son histoire change au début de l'époque moderne : l'invention de l'imprimerie, la diffusion de l'image gravée et la Réforme protestante lui donnent, comme au blanc, un statut particulier. Quelques décennies plus tard, en découvrant le spectre, Newton met sur le devant de la scène un nouvel ordre des couleurs au sein duquel il n'y a désormais plus de place ni pour le noir, ni pour le blanc : pendant presque trois siècles, ce ne seront plus des couleurs. Toutefois, dans le courant du XXe siècle, l'art d'abord, la société ensuite, la science enfin redonnent progressivement au noir son statut de couleur véritable. C'est à cette longue histoire du noir dans les sociétés européennes qu'est consacré le livre de Michel Pastoureau. L'accent est mis autant sur les pratiques sociales de la couleur (lexiques, teintures, vêtements, emblèmes) que sur ses enjeux proprement artistiques. Une attention particulière est portée à la symbolique ambivalente du noir, tantôt pris en bonne part (fertilité, humilité, dignité, autorité), tantôt en mauvaise (tristesse, deuil, péché, enfer, mort). Et comme il n'est guère possible de parler d'une couleur isolément, cette histoire culturelle du noir est aussi, partiellement, celle du blanc (avec lequel le noir n'a pas toujours fait couple), du gris, du brun, du violet et même du bleu.

Le Seuil, DL 2008

Résumé
La rayure et les étoffes rayées sont longtemps restées en Occident des marques d'exclusion ou d'infamie. En furent notamment vêtus tous ce qui, à un titre ou à un autre, se situaient sur les marges de la société chrétienne ou bien en dehors : jongleurs, musiciens, bouffons, bourreaux, prostituées, condamnés, hérétiques, juifs, musulmans ainsi que, dans les images, le Diable et toutes ses créatures. Sans faire aucunement disparaître ces rayures très négatives, l'époque romantique voit apparaître une nouvelle forme de rayures, positives et liées aux idées nouvelles de liberté, de jeunesse, de plaisir et de progrès. Dans les sociétés contemporaines, ces deux types de rayures cohabitent : celles des vêtements de prisonniers, de la pègre, des lieux dangereux et mortifères, et celles du jeu, du sport, de l'hygiène, de la mer et de la plage. Michel Pastoureau Historien, spécialiste des couleurs, des images et des symboles, il est directeur d'études à l'École pratique des hautes études. Il a notamment publié en « Points Histoire » Bleu, Noir et Le Petit Livre des couleurs (avec Dominique Simonnet).

Éd. du Seuil, DL 2014

Résumé
Notre monde et notre imaginaire sont habités par les couleurs. Nos actes, nos paroles, nos rêves et nos achats sont dominés par un code implicite, qui est celui dicté par les couleurs. Rien n'est incolore : la réalité se voit et se comprend au travers d'un prisme infini de couleurs. Et ces dernières ont une histoire que Michel Pastoureau retrace ici avec brio. Il est historien, anthropologue, spécialiste des couleurs, des images et des symboles.

Le Seuil, DL 2014

Résumé
Contrairement à une idée reçue, le blanc est une couleur à part entière, au même titre que le rouge, le bleu, le vert ou le jaune. Le livre de Michel Pastoureau retrace sa longue histoire en Europe, de l'Antiquité la plus reculée jusqu'aux sociétés contemporaines. Il s'intéresse à tous ses aspects, du lexique aux symboles, en passant par la culture matérielle, les pratiques sociales, les savoirs scientifiques, les morales religieuses, la création artistique. Avant le XVIIe siècle, jamais le blanc ne s'est vu contester son statut de véritable couleur. Bien au contraire, de l'Antiquité jusqu'au coeur du Moyen Age, il a constitué avec le rouge et le noir une triade chromatique jouant un rôle de premier plan dans la vie quotidienne et dans le monde des représentations. De même, pendant des siècles, il n'y a jamais eu, dans quelque langue que ce soit, synonymie entre "blanc" et "incolore" : jamais blanc n'a signifié "sans couleur" . Et même, les langues européennes ont longtemps usé de plusieurs mots pour exprimer les différentes nuances du blanc. Celui-ci n'a du reste pas toujours été pensé comme un contraire du noir : dans l'Antiquité classique et tout au long du Moyen Age, le vrai contraire du blanc était le rouge. D'où la très grande richesse symbolique du blanc, bien plus positive que négative : pureté, virginité, innocence, sagesse, paix, beauté, propreté. Accompagné d'une abondante iconographie, cet ouvrage est le sixième d'une série consacrée à l'histoire sociale et culturelle des couleurs en Europe.

Le Seuil, 2022

Résumé
Longtemps en Europe le roi des animaux ne fut pas le lion mais l'ours, admiré, vénéré, pensé comme un parent ou un ancêtre de l'homme. Les cultes dont il a fait l'objet ont laissé des traces dans l'imaginaire et les mythologies jusqu'au coeur du Moyen Âge chrétien. De bonne heure l'Église chercha à les éradiquer. Prélats et théologiens étaient effrayés par la force brutale du fauve, par la fascination qu'il exerçait sur les rois et les chasseurs et surtout par une croyance, largement répandue, selon laquelle l'ours mâle était sexuellement attiré par les jeunes femmes. Il les enlevait et les violait. De ces unions naissaient des êtres mi-hommes mi-ours, tous guerriers invincibles, fondateurs de dynasties ou ancêtres totémiques. Michel Pastoureau retrace les différents aspects de cette lutte de l'Église contre l'ours pendant près d'un millénaire : massacres de grande ampleur, diabolisation systématique, transformation du fauve redoutable en une bête de cirque, promotion du lion sur le trône animal. Inscrivant l'histoire culturelle de l'ours dans la longue durée, il tente de cerner ce qui, jusqu'à nos jours, a survécu de son ancienne dignité royale. Le livre se termine ainsi par l'étonnante histoire de l'ours en peluche, dernier écho d'une relation passionnelle venue du fond des âges : de même que l'homme du Paléolithique partageait parfois ses peurs et ses cavernes avec l'ours, de même l'enfant du XXIe siècle partage encore ses frayeurs et son lit avec un ourson, son double, son ange gardien, peut-être son premier dieu.

Le Seuil, DL 2007

Résumé
Vous souvenez-vous des couleurs de votre enfance ? Comment la couleur s'inscrit-elle dans la mémoire ? Comment est-elle capable de l'influencer ? de la stimuler ? de la modifier ? Elle-même, échappe-t-elle au travail du temps ? Pour tenter de répondre à ces questions, Michel Pastoureau nous propose un journal chromatique, s'étendant sur plus d'un demi-siècle. Fait de souvenirs personnels, de notations prises sur le vif, de propos débridés, mais aussi de digressions savantes ou de remarques propres au sociologue, à l'ethnologue ou au linguiste, il retrace l'histoire des couleurs en France et en Europe depuis le milieu du XXe siècle. De nombreux champs d'observation sont évoqués ou parcourus : le vocabulaire et les faits de langue, la mode et le vêtement, la vie quotidienne, le sport, la publicité, les drapeaux, la peinture, la littérature, l'histoire de l'art.

Le Seuil, DL 2010

Résumé
Science auxiliaire traditionnelle de l'histoire et de l'archéologie, l'héraldique est une discipline en pleine renaissance. Profitant de l'éclatement des barrières au sein des sciences humaines, ainsi que du développement de l'anthropologie historique et de la sémiologie, elle a, depuis une vingtaine d'années, largement étendu le champ de ses investigations et profondément renouvelé ses méthodes. Le traité de Michel Pastoureau, dont la première édition est parue en 1979, propose un bilan de ces mutations et de ce renouveau des études héraldiques. Il comble dans la bibliographie une lacune importante, puisqu'il n'existait avant cette date aucun traité d'héraldique scientifique rédigé en langue française. Cette nouvelle édition, revue et augmentée, prend en compte les très nombreux travaux publiés en Europe depuis 1979. Une synthèse en est présentée dans une nouvelle quatrième partie, qui propose, en outre, des pistes pour les recherches à venir. Quant à la bibliographie, accrue de plusieurs centaines de titres, elle a entièrement été refondue. A la fois marques de possession et ornements décoratifs, les armoiries dont l'usage n'a jamais été réservé à la noblesse ont, du XIIe au XIXe siècle, pris place sur d'innombrables objets, documents et monuments, à qui elles ont, par-là même, donné une sorte d'état civil. Leur examen est bien souvent le seul moyen dont nous disposions pour situer ces objets et ces monuments dans l'espace et dans le temps, pour en retrouver les commanditaires ou les possesseurs, pour en retracer l'histoire et les vicissitudes. Sans négliger cet aspect traditionnel de l'étude des armoiries, largement exposé dans l'ouvrage et dont on ne dira jamais assez l'utilité, l'auteur s'est également efforcé de mettre en valeur tous les aspects nouveaux de la recherche héraldique : étude des armoiries en tant que documents d'histoire sociale ; étude de la fréquence et de la signification des couleurs et des figures du blason ; étude des phénomènes de vogue et de mode dans les armoiries d'une région, d'une époque, d'une classe sociale ; étude des armoiries attribuées à des personnages imaginaires ; étude du blason en tant que système de signes. Une autre originalité du livre vient de ce qu'il ne se limite pas à la France, mais s'étend à toute l'Europe occidentale. Les phénomènes héraldiques ne se limitent pas aux frontières, et l'héraldique comparée se révèle un domaine particulièrement neuf et instructif. De même, si la priorité a été donnée à l'époque médiévale, la période moderne n'a pas été oubliée, et l'auteur souligne, pour la première fois, tout ce que l'étude des armoiries des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles peut apporter à l'historien de l'art, à l'historien de la société, à l'historien des mentalités et de la sensibilité.

Picard, 2008