Résultat type de document: livres, centre d'intérêt: rois et souverains, type de document: cédéroms ou disques ou dvd ou jeux vidéo ou livre numérique classique ou livre-cd ou livres ou livres numilog ou livres lus ou livres numériques ou magazines ou matériel ou partitions ou sites internet, appartient à: albert camus ou authume ou foucherans ou hotel dieu ou poiset ou raymond lefèvre ou tavaux

Type de document: Cédéroms OU Disques OU DVD OU Jeux vidéo OU Livre numérique classique OU Livre-CD OU Livres OU Livres numilog OU Livres lus OU Livres numériques OU Magazines OU Matériel OU Partitions OU sites internet
Appartient à: Albert Camus OU Authume OU Foucherans OU Hotel Dieu OU Poiset OU Raymond Lefèvre OU Tavaux
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Résumé
Ici se nouent les derniers actes du fabuleux destin de Napoléon. Le 24 juin 1812, il entre en Russie à a tête de la Grande Armée. Alors chaque jour, chaque page de ce livre, et jusqu'à la mort de l'Empereur le 5 mai 1821, devient une scène inoubliable. C'est l'océan de feu qui détruit Moscou et c'est le passage de la Bérézina au terme de la retraite de Russie. C'est Leipzig et c'est Montmirail , la campagne d'Allemagne et la campagne de France en 1813 et 1814. C'est la lâcheté des puissants qui se ruent au service de Louis XVIII, et la fidélité des humbles , ces Grognards qui pleurent lors des Adieux de Fontainebleau. C'est Napoléon qui espère revoir Marie-Louise et l'Aiglon, alors qu'il est relégué à l'île d'Elbe, lui qui fut " l'Empereur des Rois " . Et c'est le Vol de l'Aigle quand il regagne Paris d'où s'est enfui Louis XVIII. Est-ce un nouveau " Chant du départ " ? " Le Soleil d'Austerlitz " ne se lèvera pas sur la plaine boueuse de Waterloo. Et les Anglais enchaîneront Napoléon sur le rocher de Sainte-Hélène. Il s'y bat encore pour vaincre le temps, l'oubli où veulent l' enterrer ses ennemis. Et il remporte sa plus belle victoire. Il est vivant dans toutes les mémoires. " Immortel" Max Gallo raconte ici, sur un rythme haletant, ces neuf années qui firent pour toujours de Napoléon le " compagnon de Prométhée ". Max Gallo , en historien et en romancier est à chaque instant dans l'intimité de Napoléon. Aucun livre sur un héros qui ne cesse de fasciner n'a restitué à ce point le mouvement d'une existence. " Quel roman que ma vie ! " s'exclamait Napoléon. Quelle vitalité dans ce livre ! Ici, devant nous, commence à vivre celui qui reste pour le monde entier " le plus illustre des Français " .

le Grand livre du mois, 1997

Résumé
Frédéric Ier souverain du Saint Empire romain-germanique ( 1152-1190) surnommé Barberousse à cause de sa pilosité flamboyante, est devenu l'un des grands héros traditionnels de l'Allemagne, peut-être le plus grand. Ce génie politique et militaire réalisa l'unité des princes allemands en établissant sur eux une autorité absolue en un siècle d'émiettement du pouvoir et de luttes féodales. Son épopée dépasse pourtant largement le cadre de l'Allemagne. Ressuscitant la lutte du Sacerdoce et de l'Empire, il travailla obstinément à une soumission de l'Eglise qui lui eût assuré une hégémonie spirituelle et économique ; il se fait alors le persécuteur acharné des papes et des évêques allemands trop peu courtisans. Il fut le représentant le plus brillant de l'impérialisme germanique, entreprenant de vaincre l'admirable résistance des communes libres de Lombardie et de Vénétie, où il alla jusqu'à raser Milan ; cette prétention, qui ne parvint pas à son but fut par contre le principal excitant de l'indépendance italienne. Homme de foi cependant, Barberousse décida de porter sa combativité inlassable contre Saladin et les Turcs, qui venaient de reprendre Jérusalem aux chrétiens. Ce fut l'origine de la troisième croisade. Il n'eut pas le temps d'y jouer le rôle glorieux qu'il avait espéré : il se noya , manquant ainsi la suprême occasion de conférer une auréole à son image de héros légendaire.

Tallandier, 1997

Résumé
Elles étaient sept petites Mazarines, nièces du grand cardinal, arrivées comme des primeurs en cageots, de Rome à la cour de France. Olympe, Marie, Hortense, Marianne... et les autres. Les quatre premières seules nous intéressent qui menèrent leur existence à grandes guides. Avec la liberté des aventurières du théâtre espagnol, elles parcoururent leur siècle, participant à toutes les cabales, à toutes les affaires de leur temps et même à celle des poisons. Deux d'entre elles faillirent être reines, leur gloire fut spectaculaire, leur chute aussi. Elles furent des " stars " , l'intrigue les poussa souvent vers des sentiers réprouvés par la morale où la galanterie les maintint. Elles lancèrent des modes, provoquèrent des scandales et se trouvèrent au carrefour de l' Histoire. Peu douées pour des existences rangées, leurs amours, leur fantaisie, leurs défauts même et cette étrange folie que chacune déclinait à son gré leur donnèrent un éclat rare, cette grâce particulière qui leur restitua ce que l' Histoire leur avait refusé.

Bernard Grasset, 1999

Résumé
Long de quinze années, le règne de Philippe III le Hardi a été négligé par les historiens. Probablement son père, Louis IX ( Saint Louis ) , et son fils, Philippe le Bel, lui font-ils tous deux de l'ombre par-delà les siècles... En outre, la personnalité effacée, évanescente d'un roi sachant à peine lire, capable des plus surprenants enfantillages, mais féru de violence et d'exploits militaires donna par la force des choses le pouvoir à son entourage familial et à ses conseillers. Sans les solides réformes administratives et fiscales faites sous Louis IX, la monarchie française aurait pu connaître entre 1270 et 1285 une mutation semblable à celle que la Couronne anglaise avait subie quelques décennies plus tôt : le régime des grandes assemblées mêlant l'aristocratie, les princes territoriaux, les techniciens du droit et de la fiscalité, les évêques et les grands abbés. Ponctué d'expéditions guerrières calamiteuses - y compris la dernière où il laissa la vie - et de secousses politiques comme l'exécution du favori Pierre de Brosse, ce court règne aux péripéties parfois shakespeariennes est passionnant à suivre , car on y voit l' Histoire hésiter : le renforcement du pouvoir central va-t-il s'arrêter là, l'édifice capétien est-il sur le point de se défaire, ou bien les institutions vont-elles se montrer plus fortes que les individus ? Bien sûr - nous connaissons la suite - , ces quinze années de flottement seront oubliées, mais elles auront enrichi l'expérience politique de la dynastie. Première biographie de Philippe III depuis plus d'un siècle, cet ouvrage clôt la magnifique galerie des portraits du " siècle de Saint Louis " que l'auteur a mis plus de trente ans à composer.

Fayard, 2003

Résumé
Avec son petit-fils Frédéric Ii, barberousse ( 1125 ou 1126-1190) est assurément la plus haute figure du Moyen Age allemand . Lorsqu'il fut élu empereur ( 1152), le temps était loin où la dynastie ottonienne avait fait du Saint Empire ( Allemagne et Italie) la puissance dominante du continent. L'indépendance de fait de nombreuses contrées germaniques, en Italie la volonté pontificale d'abaisser l'empereur avaient grandement affaibli sa puissance et même son prestige. Enfin, le principe électif ne

Fayard, 1991

Résumé
Il est arrivé le 15 mai 1779 à l'Ecole royale militaire de Brienne. Il n'a pas encore dix ans et parle à peine le français... Il va rester cinq ans dans cette école, sans la quitter un seul jour, sans revoir sa famille. Vingt ans plus tard, cet enfant sera le général Napoléon Bonaparte, maître de cette France où il n'a d'abord été qu'un étranger. Quel caractère, quelle volonté, quel courage, quelle énergie, quelle imagination, quelle démesure, quelle puissance de rêve, quel sens des situations , quel génie il a fallu à l'enfant arraché à son milieu pour devenir le héros d'une nation !

Robert Laffont, 1997

Résumé
Un récit basé sur des archives familiales inédites. Il met en lumière les événements, la fatalité qui ont gouverné la vie de cette femme. Elle fut à la fois belle-fille et belle-soeur d'un empereur, reine de Hollande et épouse de Louis Bonaparte, mère de Louis-Napoléon, futur Napoléon III. Un portrait de femme qui a su garder la tête haute malgré ses malheurs et ses épreuves (Révolution, mariage raté, chute de l'Empire, Restauration).

Pygmalion, 2000

Résumé
Les princesses vivent-elles leurs passions comme le commun des mortels ? L'histoire et l'actualité montrent que oui. Marguerite de Navarre, plus connue sous le diminutif attachant de Margot, femme d'Henri IV, fille et soeur de roi, n'échappe pas à la règle. Féministe avant l'heure, elle fut une femme de pouvoir qui se mêla à de nombreuses intrigues politiques et laissa d'admirables écrits. Mais elle fut soumise aux pires calomnies, colportées par un pamphlet présenté ici, pour la première fois, en version libre à la fin de cet ouvrage. Le phénomène de la rumeur, sur laquelle les sociologues s'interrogent , fut pour elle une réalité cruelle. Qui était-elle vraiment, cette femme mystérieuse, la plus belle du royaume, aux amours tumultueuses, vivant à une époque où la vie politique était encore plus violente, passionnée et pittoresque que de nos jours ? Au terme d'une enquête, l'auteur fait la part des enthousiasmes excessifs et des dénigrements exagérés, sans pour autant perdre le fil de se triple vie d'amoureuse, de comploteuse et d'écrivain.

Éditions France-Empire, 1992

Résumé
La vie de Guillaume d'Orange , dit le Taciturne, se confond avec l'histoire des provinces qui, après de nombreuses épreuves sont devenues les royaumes actuels des Pays-Bas et de Belgique. Sous Charles-Quint, les Provinces Unies étaient un des pays les plus riches de l'Europe, que le souverain préférait à tous ses autres Etats. Mais après son abdication, l'atmosphère se transforme avec l'avènement de Philippe II. L'Espagnol ne comprend pas la noblesse " bourguignonne " du pays. Il veut un Etat fortement centralisé , alors que ses sujets de " par deçà" tiennent à leurs privilèges. Guillaume d'Orange va se trouver naturellement placé à la tête de l'opposition. Pendant des années, les seigneurs vont faire l'impossible pour concilier leur fidélité au roi et leur goût de l'indépendance . Mais les mesures de rigueur de Philippe, en matière religieuse et fiscale, conduisent à la révolte. Au début, Orange se tient à l'écart. Proscrit, il va devenir le chef de la rébellion. Commence alors une des aventures les plus extraordinaires de l'histoire. Sans autre appui que celui des siens et de quelques fidèles, Guillaume engage une lutte épique contre le souverain le plus puissant de l'Europe. Sa vie, qui se confond dès lors avec la cause de l'indépendance des Provinces Unies, n'est plus qu'une suite ininterrompue d'épreuves et de revers. Mais rien n'abattra son indomptable énergie et il faudra le pistolet d'un assassin pour que Philippe II soit délivré de celui qui répétait obstinément : " Je maintiendrai " Quatre siècles plus tard, il est encore célébré comme le champion de la lutte des Pays-Bas pour leur liberté.

Payot, 1984

Résumé
Homme d'Etat , malgré lui, prince de la tradition, aveuglé par les Lumières qui le détournent toujours vers le passé, Louis XVI apparaît bien comme le roi " empêché " de son siècle. Inhibé par une éducation castatrice, c'est un souverain dont on a brisé les ressorts de la personnalité qui préside aux destinées du royaume de France, alors qu'il a tout juste vingt ans. Jusqu'aux prémices de la Révolution, ce souverain " honnête homme " se passionne pour les sciences, rêve de voyages outre-mer, forge quelques serrures, tout en gouvernant , à regret, ses Etats. Entouré de ministres remarquables, il décourage leurs initiatives par une indécision maladive. N'ayant aucune confiance en lui-même, il se défie de tous, et surtout de ses conseillers les plus dévoués dont il ne peut supporter l'écrasante personnalité, car il se montre toujours jaloux du pouvoir qu'il ne parvient pourtant pas à exercer . Marie-Antoinette l'intimide, ses frères l'inquiètent et il redoute la Cour avec son étiquette immuable. Alors, il chasse et chasse encore pour sublimer ses frustrations. Ce monarque , qui n'eut jamais la passion du pouvoir et qui assista impuissant au déclenchement de la Révolution a soulevé bien des polémiques. La culpabilité collective qui pesa longtemps sur les Français l'a figé dans une imagerie révolutionnaire ou saint-sulpicienne dont les contours semblent inexorablement dessinés par les bois de guillotine.

Fayard, 1985

Résumé
Le 11 juillet 1920, à 94 ans , disparaissait l'impératrice Eugénie, dernière souveraine des Français, à la fin d'une vie qui ne l'avait pas épargnée. Elle fut accusée d'avoir provoqué le désastre de 1870 ; taxée de frivolité à l'instar de Marie-Antoinette ; soupçonnée de frigidité, si bien que Napoléon III dut chercher satisfaction ailleurs. Ainsi l' Impératrice , poupée de la fête impériale était coupable de tout. En réalité, qui était-elle ? Née en 1826 à Grenade d'un père ouvertement acquis aux idées napoléoniennes , elle a , petite fille sauté sur les genoux de Stendhal et écouté les fascinantes histoires de Mérimée. Sportive et fière, elle enflamme , presque par hasard le séducteur Napoléon III . Brillant symbole du Second Empire, Eugénie ne se contente pas de préserver les apparences face aux liaisons tapageuses de l' Empereur. Nommée régente après la naissance de son fils, en 1856, elle s'initie à la politique. La chute du Second Empire et l'exil en Angleterre marquent le début d'une existence modeste, mais non sans grandeur. Après la mort de Napoléon III , en 1873, Eugénie reporte son amour et ses espoirs sur le Prince impérial qui meurt en 1879, transpercé par les sagaies des Zoulous. Alors commence une longue expiation. Pendant quarante années, Eugénie , veuve respectée et mère accablée parcourt l' Europe dans une inépuisable nostalgie. Dans ce livre où Jean des Cars apporte de nombreuses révélations, Eugénie est aussi l'impératrice d'une infinie générosité, la pionnière du féminisme, la complice de l'unité italienne, la lectrice favorable à Flaubert, la passionnée de spiritisme , l'épouse heureuse à Biarritz, la femme éclairée qui encourage Pasteur. Voici le portrait vivant d'une grande dame, parfois maladroite mais toujours digne et d'un courage unanimement reconnu.

Perrin, 2000

Résumé
Un roi, un héros et un saint, " le meilleur roi qui fut au monde " selon le juriste Beaumanoir, tel apparaît Louis IX, en ce XIIIe siècle où le rayonnement de la France parvint à son zénith. Rassembleur d'hommes de bonne volonté, habile à concilier les extrêmes, passionné pour le bien public, il s'efforçait en toutes circonstances de moraliser la politique. Guerrier intrépide, mais encore meilleur diplomate, son adresse et son équité firent de lui l'arbitre de l'Europe. Mystique, assez ardent pour réveiller l'esprit de croisade, il résistait vigoureusement aux papes et aux évêques si l'intérêt de l'Etat était en jeu. Par amour pour son peuple, il fut aussi un législateur et un réformateur hors de pair. " Homme-modèle du Moyen-Age, a dit Chateaubriand, on ne sait lequel le plus admirer du chevalier, du clerc, du patriarche, du roi ou de l'homme. Placé au rang des saints, il devint pour la patrie une espèce de roi éternel. "

Pygmalion, 1984

Résumé
Les " Très riches heures du duc de Berry " évoquent une France idyllique. Les châteaux de contes de fées, les scènes de cour et de chasse, les travaux des champs, tous ces tableaux colorés de la vie quotidienne ont forgé notre vision du Moyen Age. Rien ne laisse supposer que l'homme qui commanda ce somptueux manuscrit a vécu en pleine guerre de Cent Ans. Or c'est sans aucun doute un message de paix que le duc de berry a ainsi voulu lancer grâce à des artistes de génie. Jean de France, duc de Berry et d'Auvergne, comte de Poitou, lieutenant du roi en Languedoc, fut en effet pendant plus d'un demi-siècle un véritable professionnel de la diplomatie. Fils du roi Jean le Bon, frère de Charles V, oncle de Charles VI, il resta toujours sur la deuxième marche du pouvoir. Sa principauté étant tenue en apanage, il ne pouvait la laisser qu'à ses fils, mais ceux-ci moururent avant lui. Pendant sa très longue vie ( 1340 - 1416 ) d'une durée exceptionnelle pour l'époque, il n'eut donc d'autre politique que de travailler pour le service de la couronne. Faute d'être roi de France, Jean de Berry devint le prince des arts. Très tôt, il transposa dans la création artistique ses rêves et ses idées politiques; En sortant de l'ombre l'histoire de ce mécène raffiné qui constitua tant de précieuses collections, Françoise Autrand nous montre qu'il fut aussi un grand homme d'Etat.

Fayard, 2000

Résumé
Napoléon a trente ans en ce mois de novembre 1799. Il est Premier consul. dans cinq ans, il sera Empereur des Français. " Joseph , si notre père nous voyait", murmurera-t-il à son frère aîné lors du sacre. un an encore et il s'écriera, dans le soleil d'Austerlitz : " Soldats , je suis content de vous ! " Voilà la course légendaire. A la suivre jour après jour, on mesure la tension, la lucidité, la volonté , l'énergie, le génie qu'il a fallu à Napoléon pour franchir les obstacles. Les complots grouillent. Cadoudal le royaliste veut le tuer. L'Angleterre, l'Autriche, la Russie veulent l'abattre. Il faut l'emporter, sinon tout s'effondre. C'est à chaque fois quitte ou double. Au désastre de Trafalgar répond la victoire d'Austerlitz. Et demain ?

Robert Laffont, 1997

Résumé
Ce " Saint Louis " de Jacques Le Goff, c'est la rencontre d'une des figures de proue du mouvement des Annales, traditionnellement hostile au culte de la biographie, avec la plus haute figure de l'histoire nationale, le personnage quasi mythologique du roi très chrétien, et même le seul canonisé des " trente rois qui ont fait la France ". Et pour faire bonne mesure, cette étude approfondie ne se veut - c'est ce qui fait sa puissante originalité - ni la " France de Saint Louis " ni " Saint Louis dans son temps " , mais bien la recherche, modeste et ambitieuse, tenace et constamment recommencée, de l'homme, de l'individu, de son " moi" , dans son mystère et sa complexité. Qui fut Saint Louis ? Peut-on le connaître et, Joinville aidant, entrer dans son intimité ? Peut-on le saisir à travers toutes les couches et les formations de mémoires attachées à construire sa statue et son modèle ? Problème d'autant plus difficile que, la légende rejoignant pour une fois la réalité, l'enfant roi de douze ans semble avoir été dès le départ programmé, si l'on ose dire, pour être ce roi idéal et unique que l'histoire en a fait. Cette somme tient ainsi le pari de fondre dans la même unité savante et passionnée le récit de la vie du roi et l'interrogation qui, pour l'historien, le double, l'habite et l'autorise : comment raconter cette vie, comment parler de Saint Louis, à ce point absorbé par son image qu'affleure la question provocatrice, " Saint Louis a-t-il existé ? " Les biographes se veulent, en général, neutres et impassibles comme des juges suprêmes. Ici, le sentiment de la vérité naît au contraire de la tension explicite entre l'historien et son héros: un mélange d'attirance et d'hostilité, d'admiration, de rejet et de déconcertante amitié qui, loin de toute hagiographie, s'épanouit en une contagieuse fascination.

Gallimard, 1996

Résumé
Une narration vivante et minutieuse, par une spécialiste reconnue, des dix-sept premières années de la vie de Louis XIII, de sa naissance en 1601 au coup d'Etat psychopolitique de 1617 : l'exécution libératrice de Concini. C'est la biographie d'un enfant et d'un adolescent et non une histoire d'un début de règne.Elle montre l'évolution qui s'est faite entre une enfance comblée dans le milieu singulier, riche et ouvert du château de Saint-Germain et une enfance tragique avec la mort de Henri IV : l'accession au trône de l'enfant roi ; l'indifférence et le mépris dont il est l'objet à partir de 1616. L'éducation est le thème essentiel de l'ouvrage. On a fait à Louis XIII la réputation d'être un enfant oisif, paresseux, ignorant. L'auteur montre en s'appuyant sur la lecture approfondie du " Journal " d' Héroard et des textes qui ont servi à l'instruire que son apprentissage a été fondé sur la connaissance, l'imprégnation des valeurs de la royauté : grandeur et humilité ; sur l'exercice précoce du métier de roi et sur le développement des exercices du corps. Un roi conscient de sa haute charge avec une activité du corps. Un roi conscient de sa haute charge avec une activité physique et une force de caractère exceptionnelles : tel a été Louis XIII. Mademoiselle Foisil ouvre son livre avec un chapitre sur le médecin Jean Héroard à qui le roi doit beaucoup, et à qui les historiens doivent tout sur l'enfance et le portrait psychologique avec tant de constance et tant de précision. On est fasciné par la coexistence des comportements propres à tous les enfants et de ceux induits par l'environnement éducatif et politique forcément exceptionnel d'un dauphin qui devient roi de France à huit ans. Ecrit dans une langue claire et rigoureuse, ce livre remarquablement informé est d'une lecture aisée et souvent passionnante.

Perrin, 1996