Résultat recherche élargie à: innovations, type de document: cédéroms ou disques ou dvd ou jeux vidéo ou livre numérique classique ou livre-cd ou livres ou livres numilog ou livres lus ou livres numériques ou magazines ou matériel ou partitions ou sites internet, appartient à: albert camus ou authume ou foucherans ou hotel dieu ou poiset ou raymond lefèvre ou tavaux

Type de document: Cédéroms OU Disques OU DVD OU Jeux vidéo OU Livre numérique classique OU Livre-CD OU Livres OU Livres numilog OU Livres lus OU Livres numériques OU Magazines OU Matériel OU Partitions OU sites internet
Appartient à: Albert Camus OU Authume OU Foucherans OU Hotel Dieu OU Poiset OU Raymond Lefèvre OU Tavaux
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Résumé
Les philosophes, et les êtres humains en général, ont toujours eu du mal à penser l'hétéroclite, le contradictoire. L'Antiquité, seul moment de l'histoire des idées à avoir réfléchi l'hybride, en a fait une figure monstrueuse, dangereuse et menaçante : le centaure. Or, avec la mondialisation et le numérique, les centaures reviennent aujourd'hui sur le devant de la scène. Les objets, les cultures, les identités, les êtres, les organisations... tout est hybride ! Seulement, nous nous sentons démunis face à ce réel composite, cet impensé qui nous entoure, que nous ne savons pas par quel bout " prendre ". De là, la crise existentielle que nos sociétés connaissent et la tentation de revenir à une réalité plus homogène ? les réseaux sociaux qui créent des " bulles filtrantes ", par exemple ? ou à des identités plus " pures " ? comme en témoignent la résurgence des nationalismes et des populismes. Le xxie siècle sera-t-il le siècle du combat entre les pur-sang et les centaures ?

Le Pommier, 2020

Résumé
La mécanisation de l'humain a marqué le début des temps modernes. L'extension des technologies dites intelligentes consacrera-t-elle son aspiration à la bêtise ? Appuyez sur la touche étoile, répète le serveur vocal qui contraint son interlocuteur à faire la bête pour être servi. Si les machines prétendent nous simplifier la vie, elles réduisent aussi nos comportements à la logique de leur fonctionnement dépourvu d'ambiguïté, d'ironie ou d'émotions. Parce qu'elle est insidieuse, la déshumanisation est redoutable.Jean-Michel Besnier dissèque ici sans ménagement l'homme simplifié que nous consentons à devenir, au gré des conceptions scientifiques et des innovations techniques. Étonnante, cette servitude volontaire appelle une révolte d'un nouveau style, que seule attiserait encore la littérature : celle de l'homme revendiquant sa complexité et son intériorité comme le signe de sa liberté.Philosophe, Jean-Michel Besnier est professeur à la Sorbonne et à Sciences Po. Il collabore à la revue Hermès ainsi qu'au magazine Sciences et Avenir. Il a publié une douzaine d'essais, dont une Histoire de la philosophie moderne et contemporaine (Grasset, 1993 ; le Livre de poche, 1998) et Demain les posthumains (Fayard, 2010 ; Pluriel, 2012).

Fayard, impr. 2012