Résultat recherche élargie à: 843.914, type de document: cédéroms ou disques ou dvd ou jeux vidéo ou livre numérique classique ou livre-cd ou livres ou livres numilog ou livres lus ou livres numériques ou magazines ou matériel ou partitions ou sites internet, appartient à: albert camus ou authume ou foucherans ou hotel dieu ou poiset ou raymond lefèvre ou tavaux

Type de document: Cédéroms OU Disques OU DVD OU Jeux vidéo OU Livre numérique classique OU Livre-CD OU Livres OU Livres numilog OU Livres lus OU Livres numériques OU Magazines OU Matériel OU Partitions OU sites internet
Appartient à: Albert Camus OU Authume OU Foucherans OU Hotel Dieu OU Poiset OU Raymond Lefèvre OU Tavaux
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Liste des documents recherchés

Résumé
" Il avait fait chaud cet été-là en Provence, une chaleur tyrannique, menaçante. Vers juillet, Pervenche est partie. Elle ne s'était même pas présentée au bac, à quoi bon ? Elle n'avait rien fait, elle savait bien qu'elle ne pouvait pas réussir. Toute l'année, elle avait traîné, surtout avec " Red " Laurent dans les bistros, les boîtes, les fêtes, ou simplement dans la rue. Elle buvait des bières, elle fumait. L'après-midi , elle retrouvait Laurent devant un garage abandonné, au pied de la colline. Laurent soulevait le rideau de tôle, et ils se glissaient à l'intérieur. Ca sentait le cambouis et une autre odeur plus piquante, comme de la paille, ou de l'herbe qui fermente. Ils faisaient l'amour par terre, sur une couverture. "

Gallimard, 2000

Résumé
" Mes parents sont morts alors que je m'éloignais à peine de mon adolescence. En même temps qu'eux, s'éteignait une certaine forme de bonheur qu'il ne m'a jamais été donné de retrouver. Et si je décide aujourd'hui de feuilleter ces souvenirs, c'est dans l'espoir égoïste - probablement un peu vain - d'en respirer le parfum fané en me racontant ces petits bonheurs de rien du tout dont je ne savais pas, à l'époque, qu'ils allaient imprimer en moi une marque indélébile. "

A. Michel, 1999

Résumé
"Que reste-t-il des émotions, des rêves, des désirs quand on disparaît ? L'homme d'Aden, l'empoisonneur de Harrar sont-ils les mêmes que l'adolescent furieux qui poussa une nuit la porte du café de la rue Madame, son regard sombre passant sur un enfant de neuf ans qui était mon grand-père ? Je marche dans toutes ces rues, j'entends le bruit de mes talons qui résonne dans la nuit, rue Victor-Cousin, rue Serpente, place Maubert, dans les rues de la Contrescarpe. Celui que je cherche n'a plus de nom. Il est moins qu'une trace moins qu'un fantôme.

Gallimard, 1995

Résumé
Le loup-garou est de retour. Sa présence est signalée dans le sud de la France où il aurait égorgé de nombreuses brebis. Suzanne met en cause Massart, un étrange voisin coupable d'avoir, il y a quelques années, recueilli et élevé un loup abandonné. Peu après, la vieille éleveuse est retrouvée déchiquetée. Son fils adoptif, un Africain, et son berger veulent la venger ; ils sollicitent Camille, une jeune parisienne établie dans le secteur, pour conduire une bétaillère dans laquelle l'insolite trio se lance à la poursuite du présumé coupable.

V. Hamy, 1999

Résumé
Halvard Sanz est un gentil garçon. Signe particulier : doué pour les catastrophes en série. Il y a des gens qui n'ont pas de chance, mais qui, genoux à terre, toujours se relèvent. Halvard est de ceux-là. Quête initiatique, roman picaresque, amour allégorique, loufoques aventures servies par une verve intarissable... Mais le chameau sauvage, dans tout ça ? Quand vous en connaîtrez le principe, comme Halvard, vous verrez la vie différemment.

Julliard, 1997

Résumé
L'épidémie ! ce que craignait par-dessus tout le Dr Alleaume est arrivé. La surgrippe, la tueuse dont le grand biologiste recherche le vaccin depuis des années a fondu sur un monde livré sans défenses ni frontières à ses ravages. Le héros de ce roman n'imaginait pas que la science puisse lui offrir, un jour, un rôle d'apprenti sorcier. Aurait-il lui, le savant, hâté le désastre en cherchant à le rendre impossible ? A travers un prodigieux récit qui ne ménage aucun répit, c'est sur un problème très actuel que se penche une fois encore le romancier.Dieu, est-il dit, créa le monde en six jours. le septième, il chassa Adam et Eve du paradis terrestre. Nous vivons ce neuvième jour o`, qui sait ? L'homme , prenant la pace de son créateur , risque de détruire la création.

Bernard Grasset, 1994

Résumé
Un jeune adolescent surdoué, habité par une hallucination qui fait de lui un handicapé de la vie auquel tout contact physique est interdit, est interné dans une institution spécialisée. Enfin libéré, il part avec son père à Saint-Tropez avant de revenir vers Paris où il s'affranchit progressivement de ses démons. Comment le narrateur en arrive-t-il là ? Il est le fils bâtard de Freud et de Marx, de la psychanalyse et du communisme, deux fléaux incarnés par sa mère et son père. La religion de l'Inconscient et celle de la Révolution ont coulé dans ses veines depuis l'enfance : c'est cette double violence exercée sur lui, ce double mensonge meurtrier du siècle, qui constituent les véritables personnages du roman. La révolte contre la tyrannie douce d'une mère psychanalyste passe par la dénonciation de l'escroquerie du freudisme ; l'apostasie de la religion du père communiste passe par le règlement de comptes avec la légende léniniste. De sorte que l'extrême singularité du " roman familial" touche à l'universalité du roman générationnel. Roman total où l'on trouve de la drôlerie et de la sauvagerie, de la science et de l'histoire, une théorie de la morale et une certaine pratique de la fiction...

Bernard Grasset, 2001

Résumé
Un joker pour rester au lit. Un joker pour être en retard à l'école. Un joker pour ne pas faire ses devoirs. Etc.Non, ce n'est pas une liste de réclamations écrite par un élève naïf et paresseux.C'est comme ça que ça se passe dans la classe d'Hubert Noël.Et ne croyez pas non plus qu'Hubert soit un instituteur paresseux. Au contraire, il a décidé d'apprendre énormément de, choses à ses élèves.Des choses qui ne sont pas toujours au programme, mais qui sont indispensables pour aimer la vie.

L'Ecole des loisirs, 1999

Résumé
" Je suis tombé sur la vieille coupure de journal qui datait de l'hiver où Ingrid avait rencontré Rigaud. c'était Ingrid qui me l'avait donnée la dernière fois que je l'avais vue. Pendant le dîner, elle avait commencé à me parler de toute cette époque, et elle avait sorti de son sac un portefeuille en crocodile, et de ce portefeuille la coupure de journal soigneusement pliée, qu'elle avait gardée sur elle pendant toutes ces années. Je me souviens qu'elle s'était tue à ce moment-là et que son regard prenait une drôle d'expression, comme si elle voulait me transmettre un fardeau qui lui avait pesé depuis longtemps ou qu'elle devinait que moi aussi, plus tard, je partirais à sa recherche. C'était un tout petit entrefilet parmi les autres annonces, les demandes et les offres d' emplois, la rubrique des transactions immobilières et commerciales : " On recherche une jeune fille, Ingrid Teyrsen , seize ans, 1,60 m, visage ovale, yeux gris, manteau sport brun, pull_over bleu clair, jupe et chapeau beiges, chaussures sport noires. Adresser toutes indications à M. Teyrsen, 39 bis boulevard Ornano, Paris. "

Gallimard, 1990

Résumé
A Venise, au pied de la Douane de mer, en face du palais des Doges et de San Giorgio Maggiore avec son haut campanile, deux jeunes gens qui s'aiment vont écouter , le soir , un personnage surprenant qui porte beaucoup de noms. Ses récits les emportent , à travers l'espace et le temps, dans un tourbillon d'aventures où passent à toute allure , sous des éclairages imprévus, assez peu familiers aux enfants des écoles, Stendhal et Christophe Colomb, des Chinois et des Arabes, le procurateur de Judée et des guerriers vikings, le raid israélien sur Entebbe et l'invention du zéro, les amours de Pauline Borghèse et " les Mille et Une Nuits " , toutes les passions du monde et aussi ses misères. L'homme à l'imperméable qui raconte avant de disparaître comme il est apparu, ces souvenirs ou ces fables qui se confondent avec la vie, se prétend condamné à l'immortalité pour avoir refusé, sur le chemin du Calvaire, un verre d'eau à Jésus titubant sous sa croix. Son histoire d'éternité fait revivre un mythe aussi universel que don Juan ou le docteur Faust : le Juif errant. Dans les récits de la Douane de mer, il ne ressemble à rien de connu : à mi-chemin de la Bible et de la bande dessinée, de Hegel et d'Arsène Lupin, il incarne l'histoire des hommes, nécessaire et inutile depuis toujours maudite et pourtant irrésistible de gaieté et de bonheur.

Gallimard, 1990

Résumé
" Ton collègue blond est assez emmerdant mais je l'aime bien, et puis il est généreux. Il se pose des questions sans fond, il s'inquiète et ça fait le bruit des vagues. Toi en revanche, tu fais le bruit du vent. Ça se voit à ta manière de marcher, tu suis ton souffle. Ton ami blond voit une flaque. Il s'arrête, examine la chose et il la contourne, il prépare bien son affaire. Toi, tu ne vois même pas cette flaque mais tu passes à côté sans le savoir, au flair. Tu piges ? T'es comme un magicien... " Il a raison ce clochard, le commissaire Adamsberg est un véritable magicien. Trois nouvelles pour le prouver, trois enquêtes du commissaire, à Paris, là où coule la Seine.

V. Hamy, 2001

Résumé
Ce n'était pas la première fois que les hommes mettaient Dieu hors de lui. Le visage fermé, le regard sombre , les mains derrière le dos, il faisait les cent pas dans son éternité. Il se disait que sa vie serait meilleure sans les hommes. Il leur avait tout donné. Et d'abord l'existence. Il finissait par se demander s'il avait bien fait de les tirer du néant. La tentation lui venait de les abandonner à eux-mêmes. On verrait bien ce qu'ils deviendraient s'il se refusait tout à coup à soutenir l'univers, si la Terre cessait de tourner, si le soleil ne les chauffait plus et ne les éclairait plus, si les lois de la physique s'effondraient brutalement, si le champ s'arrêtait. Il fit appeler l'ange Gabriel, qui lui avait déjà, à plusieurs reprises, servi de messager auprès des hommes. Gabriel, une nouvelle fois descendit sur la Terre. Il s'installa chez moi. Et, pour essayer de fléchir l'Eternel, je rédigeai avec lui le rapport qui porte son nom.

Gallimard, 1999

Résumé
La guinguette est de cette race de femmes exceptionnelles qui, de mère Courage à Ennemonde, de Casque d'Or à Gervaise marquent la littérature universelle. Elle se bat dans la pauvreté du petit peuple des bords du Rhône. Faite aux folies du fleuve, elle ne se résigne pas à celles, plus meurtrières encore, des hommes. Pour venger son fils, sauvagement assassiné dans un commissariat, elle sacrifiera tout jusqu'à ce que justice soit faite. Nous ne pourrons pas oublier son cri déchirant. Poussé par ce personnage unique, Bernard Clavel revient au Rhône sauvage d'avant la canalisation. Il y retrouve ces tempéraments hors du commun dont la générosité et le destin se fracassent sur des flots implacables. Les âmes simples en sont les vraies divinités. Bernard Clavel renoue avec elles les fils de la tragédie antique. Comme lui , nous souffrons les poings serrés, ivres de colère et brisés d'émotion.

A. Michel, 1997

Résumé
Berg a vingt ans. Beck en a onze. Un jour pourtant ils avaient le même âge. Ils habitaient la même rue, allaient dans la même école. Le matin du 8 juin 1942, ils se sont attendus pour y arriver ensemble. Une étoile jaune était cousue sur le côté gauche de leur poitrine. Quelques semaines plus tard, Beck fut arrêté avec ses parents. Parce qu'on ne parla plus de lui, Beck ne manqua à personne. Et on oublia sa voix et son visage. En 1952, Berg devient éducateur dans une maison d'enfants de déportés " avec la tâche insurmontable de leur apporter une consolation " et où pourtant parce qu'il y a le jazz et les marx Brothers, la bicyclette et les cerfs-volants, il y aura aussi des instants de joie, des moments de vie volés. Et c'est dans ce lieu que Berg retraverse toutes ces années qui l'ont séparé de Beck. De Beck trop tôt, trop vite en allé. Il lui écrit alors des lettres qui, bien sûr, ne sont pas faites pour être lues, mais pour " garder intacts nos onze ans puisque c'est l' âge que tu as gardé " et " que ce n'est pas parce que tu ne répondras pas que l'histoire va devoir se passer de toi. "

POL, 1999

Résumé
Oh, boy !, c'est l'expression qui sort des lèvres de Barthélémy Morlevent, 26 ans, quand il est dépassé par les événements. Et, justement, les événements se précipitent lorsque lui tombe du ciel Siméon (14 ans), Morgane (8 ans) et Venise (5 ans), trois demi-frère et soeurs, orphelins de fraîche date dont il est la seule famille. Ou presque. Car il a déjà une demi-soeur, plus âgée, plus "rangée" aussi. Lequel de ces deux aînés "héritera" de la jeune fratrie, dont les membres ont juré de ne pas se séparer ?

L'Ecole des loisirs, 2000

Résumé
Simon est psychanalyste. Il est vif, joueur, ouvert au hasard. Avec lui, dans son cabinet, les analysants, leurs histoires tragiques, comiques, leurs questions, ce qui se passe pendant les séances, et ce qui se passe dehors. En contrepoint, une femme, Eva , qui elle, essaie de penser le monde et la vie à travers la lecture et la relecture de Kafka. car dans l'un et l'autre cas, c'est de cela qu'il s'agit : penser. Vivre et penser, ne pas vivre sans penser. Tous les personnages de ce livre sont des héros parce qu'ils affrontent le conflit entre leur désir de vérité et leur passion pour l'ignorance : ils sont des héros par la pensée, des héros de la pensée. En même temps, ils sont tout le monde, chacun de nous. Si on pense on est vivant, on change, on peut changer. Alors, évidemment, il arrive plein de choses : le récit est toujours en train de se faire, comme l'identité jamais donnée, car c'est dans chaque détail. C'est pour çà que le dernier mot est au monde, cette accumulation innombrable de détails et de possibles.

POL, 1999

Résumé
De nos jours, à Anvers, à Paris, à Londres, à Rome. Un homme a la passion des choses minuscules; Il a quarante-six ans. Il s'appelle edouard Furfooz. Il a monté en Europe un réseau de petites boutiques de luxe où il vend des objets miniatures, des poupées, des dessus de tabatière, des jouets anciens. Tout à coup, au coeur du printemps, un souvenir parasite sa vie. Il a beau multiplier les voyages : dans les hôtels, dans les aéroports, dans les gares le fantôme d'une petite fille le talonne. Il rompt impatiemment avec la femme qu'il aime. Il retrouve la vieille tante qui l' a élevé autrefois et l'installe dans une petite maison située dans la réserve du parc de Chambord, en organise le jardin. Rien n'y fait. Il crée une boutique à New York. Il tombe amoureux d'une jeune femme d'une grande beauté, Laurence. Il engage une lutte à mort avec un ancien ami, homme d'affaires à moitié japonais et à moitié sicilien, Matteo Frire. Lentement le bonheur gagne sur la peur. Le mystère se fait plus pressant, plus inaccessible. Il revoit la natte, fermée par une barrette bleue. Il revoit la paire de chaussures montantes jaunes, le lacet défait...

Gallimard, 1989

Résumé
Tout un hiver, chaque jeudi, le train Paris-Nancy. On suit la Marne, puis la Meuse et la Moselle. Vieilles usines défaites, gares désertes, cimetières au pied des immeubles... Vient le temps des inondations, ensuite la neige. De semaine en semaine, l'éclairage diminue, les villes s'allument. La cimenterie, la boîte de nuit, c'est à Toul ou à Commercy ? A chaque trajet, de cette matière fascinante et profuse, on enrichit le détail par écrit, sans revenir sur l'état premier. Travail du regard sur ces apparitions répétées, fragmentaires, discontinues afin d'inscrire la réalité dans un espace recréé jusqu'à ce que forme et construction l'emportent sur le chaos de la vision - beauté arrachée à un paysage dévasté pourtant tellement riche d'humanité.

Verdier, 1999

Résumé
Huit vies. Huit noms, à peine écrits en titre des chapitres, déjà tombés en désuétude. Pierre Michon pénètre les vies de ses ancêtres, anodines, infimes, parcellaires : minuscules. Malgré ou à cause de l'insuffisance des existences, l'écrivain défriche, le temps de l'écriture, ces vains terrains vagues qu'envahissent à nouveau les mauvaises herbes de l'insipide dès la plume reposée. Nul apitoiement. De la dureté plutôt, si elle ne se mêlait à une indescriptible émotion.

Gallimard, 1984