Résultat recherche élargie à: poésie 1945-, type de document: cédéroms ou disques ou dvd ou jeux vidéo ou livre numérique classique ou livre-cd ou livres ou livres numilog ou livres lus ou livres numériques ou magazines ou matériel ou partitions ou sites internet, appartient à: albert camus ou authume ou foucherans ou hotel dieu ou poiset ou raymond lefèvre ou tavaux

Type de document: Cédéroms OU Disques OU DVD OU Jeux vidéo OU Livre numérique classique OU Livre-CD OU Livres OU Livres numilog OU Livres lus OU Livres numériques OU Magazines OU Matériel OU Partitions OU sites internet
Appartient à: Albert Camus OU Authume OU Foucherans OU Hotel Dieu OU Poiset OU Raymond Lefèvre OU Tavaux
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Liste des documents recherchés

Résumé
Tout se passe comme si notre vie suivait d'autant plus sûrement son cours que nous en étions absents. Durant tous ces jours, une pensée, éclose au plus sombre de la mémoire. Elle est là. On sait qu'elle est là, proche, à portée de mot, mais on la cherche en vain, on ne la trouve pas et ce sont d'autres pensées qui viennent et s'imposent, celle d'un voyage ou d'un chagrin, d'autres encore, jamais celle désirée, jamais celle vous concernant. J'écris dans un carnet bleu noir. Les mots peuvent aider, pour peu qu'ils conduisent jusqu'au moment de leur insuffisance éternelle. Je nomme « bonheur » cette absence de repos, « calme », cette sollicitation ininterrompue des pensées. Je vous écris l'évidence : que chaque soir je vais m'endormir dans le lit que me fait votre voix.

Gallimard, 2001

Résumé
Joli recueil illustré. "Le haïku se lit comme on boit son café. Une gorgée, pas plus, et puis l'on pense." Auteur d'une trentaine de recueils publiés, Paul Bergèse, instituteur honoraire cultivant "l'art d'être grand-père", souhaite faire partager son amour de la nature, (thème privilégié que l'on retrouve dans sa poésie, sans oublier la nature humaine), et ses jeux avec les mots. « de petits poèmes qui vous font grand monsieur. » Joëlle Brière (poète et éditeur) « chez Paul, les bûches doivent craquer sans se plaindre, le temps d'une veillée ou d?un dernier vers pour les amis. » Michel Lautru (poète et éditeur) « ce ton et cette jonglerie verbale proche de la virelangue souvent, sont bien sûr un ravissement. » Jean-Hugues Malineau (poète et éditeur)

les Éd. de la Renarde rouge, 2003

Résumé
"Serge Utgé-Royo a la mémoire longue de ceux dont l'unique pays est celui où l'on gagne son pain, et sous sa plume renaissent les combats des Incas, des Kanaks, les cultures piétinées, les résistances de toutes ces humanités meurtries. Il prête par exemple sa voix à deux anarchistes. D'abord à Sacco, un Italo-Américain grillé pour l'exemple sur la chaise électrique et démocratique étatsunienne avec son compagnon Vanzetti, puis à Giuseppe Pinelli, défenestré par la police milanaise qui l'accusait d'avoir amorcé des bombes meurtrières dont il fut établi, bien plus tard, qu'elles avaient été fabriquées par les services de l'ombre. Il évoque aussi Makhno, le Cosaque libertaire qui combattit Blancs et Rouges avant de se retrouver sur les chaînes de " Mossiou " Renault à Boulogne-Billancourt, la Catalogne de Lluis Llach, le Chili de Victor Jara, le Mexique de Poncho Villa, la France des mutins de 1917, les Algériens de Liège... Même si souvent les chants désespérés sont les chants les plus beaux, Serge Utgé-Royo se laisse aller au bonheur, ose chanter la beauté des choses..". Didier Daeninckx.

C. Pirot, 2005

Résumé
"Plusieurs amis japonais me disent, à propos des haïku: " Pour nous, c'est à peine de la poésie. " Cet à peine représente évidemment, à lui seul, tout le programme d'une poétique, dont une formule "méta" dirait: " Haiku de Bashô N'y vois qu'à peine un poème - Et lis-le ainsi ! " Extrait d'un livre intitulé "Japon vu de dos" de Christian Doumet ed.Fata Morgana Pour les miens haïkus, si vous le pouvez, faites de même..." PQ

les Éd. de la Renarde rouge, DL 2006

Résumé
La fraîcheur de l'instantané : le charme d'un haïku vient de sa simplicité. Car en quelques mots prononcés dans une même respiration, voilà une porte qui s'ouvre, un ciel qui s'élargit, l'esprit qui s'apaise, un rire ou une émotion qui jaillit. Gilles Guilleron les appelle modestement ses mots du jour. Dans son recueil, il nous en offre un pour chaque jour d'une année imaginaire : 365 petites perles à lire, à dire, à picorer, à méditer ou, pourquoi pas, à écrire ! Car ce livre va bien au-delà du simple recueil : la petite fabrique vous invite aussi à prendre la plume, pour écrire à votre tour vos propres mots du jour.

First éd., DL 2008

Résumé
Si peu de mots pour un poème. Si peu pour dire pleinement le refus ou l'accord, l'évidence ou le secret. Guillevic sait capter et transmettre. Tout signe venu des êtres et des choses, il en fait un éclair, une force d'éveil de la réalité. Pour lui, les mots sont les messagers lapidaires du monde. Ils surgissent du souffle des pierres, du frémissement des arbres, de l'effroi des bêtes abandonnées et du combat incessant des hommes. Guillevic sait d'un seul mot accueillir le poème. Il est du côté des bourgeons qui rêvent aux fleurs sans trop s'émouvoir des fruits. Ici le poète questionne et se divertit, vagabonde et joue des tours. Il ne confie pas de recettes d'écriture et ses rares conseils sont d'amicales chausse-trapes : Regarde au verso des mots,/Démêle cet écheveau... Dans toute son œuvre, Guillevic a observé l'instant de l'émergence, le moment où la parole se donne. Ce qui fait surgir le poème, il l'a transcrit, signalé et maintenu explicitement dans l'alliage constitutif du chant. Par là, tous ses recueils apparaissent comme un immense art poétique célébrant la présence au monde et la joie de créer, son art d'écrire est un art de vivre, et réciproquement.

Gallimard, 2001

Résumé
" Bizarre, bizarre, vous avez dit bizarre ", " T'as de beaux yeux, tu sais ! " , " Souviens-toi Barbara, il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là ", " Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, les souvenirs et les regrets aussi " ... Ces répliques et ces vers flottent dans toutes les mémoires. Mais on ne sait pas toujours qu'ils sont de Prévert, ni quel homme fut l'auteur, avec " Paroles " , du plus grand succès de la poésie française. Né, il y a un siècle, aux franges un peu bohèmes de la bourgeoisie, ce Parisien typique , " anar " et élégant, gouailleur et lyrique, commença par exercer divers petits métiers tels qu'employé, fort peu modèle, aux magasins du Bon Marché. Un temps compagnon de route des surréalistes, rue du Château, puis des communistes, avec la troupe théâtrale du Groupe Octobre, la notoriété lui vint au cinéma, où, associé à Marcel Carné, il signa le scénario et les dialogues de plusieurs chefs-d'oeuvre : " Drôle de drame, Le jour se lève, Les Visiteurs du soir, Les enfants du paradis..." En 1945, " Paroles ", recueil de poèmes publiés au hasard des revues , lui vaut de devenir le poète de l'après-guerre. Rebelle aux appartenances et aux mots d'ordre, Prévert fut cependant l'homme des amitiés. Elles tissent son existence : de Marcel Duhamel, le créateur de la Série Noire, et Yves Tanguy à Picasso, Yves Montand, Simone Signoret. Et, autant que son histoire, c'est celle de la " bande " dont il était l'éblouissant animateur qu'Yves Courrière fait revivre dans une biographie foisonnante.

Gallimard, 2000

Résumé
« L'enfant partit avec l'ange et le chien suivit derrière. Cette phrase convient merveilleusement à François d'Assise. On sait de lui peu de choses et c'est tant mieux. Ce qu'on sait de quelqu'un empêche de le connaître. Ce qu'on en dit, en croyant savoir ce qu'on dit, rend difficile de le voir. On dit par exemple : Saint-François-d'Assise. On le dit en somnambule, sans sortir du sommeil de la langue. On ne dit pas, on laisse dire. On laisse les mots venir, ils viennent dans un ordre qui n'est pas le nôtre, qui est l'ordre du mensonge, de la mort, de la vie en société. Très peu de vraies paroles s'échangent chaque jour, vraiment très peu. Peut-être ne tombe-t-on amoureux que pour enfin commencer à parler. Peut-être n'ouvre-t-on un livre que pour enfin commencer à entendre. L'enfant partit avec l'ange et le chien suivit derrière. »

Gallimard, 1992

Résumé
"Me voici/Animal marin de la poésie/Je sens gronder en moi la colère des foules/Je sens vibrer en moi leur rage de vivre". Tels sont les vers par lesquels débutait, en 1945, le premier recueil d'un jeune poète haïtien de langue française : René Depestre. Soixante ans plus tard, en 2005, les éditions Seghers publiaient une "cérémonie des adieux" du même écrivain sous le titre "Non-assistance à poètes en danger". Entre-temps, une vie à couper le souffle, des voyages sur tous les continents et le fleuve indomptable de la poésie. Le présent ouvrage rassemble la totalité des poèmes écrits par René Depestre au cours de sa vie. Les recueils publiés par Pierre Seghers - Végétations de clartés, traduit du grand large, Journal d'un animal marin - y côtoient des éditions rares, parues à l'étranger et aujourd'hui introuvables. De Port-au-Prince à Paris, de Prague au Chili, de La Havane au Sud de la France, où il est aujourd'hui installé, le poète donne à lire le chant fantaisiste, dionysiaque et vigoureux de ses passions caribéennes.

Seghers, impr. 2006