Résultat recherche élargie à: philosophie de france, type de document: cédéroms ou disques ou dvd ou jeux vidéo ou livre numérique classique ou livre-cd ou livres ou livres numilog ou livres lus ou livres numériques ou magazines ou matériel ou partitions ou sites internet, appartient à: albert camus ou authume ou foucherans ou hotel dieu ou poiset ou raymond lefèvre ou tavaux

Type de document: Cédéroms OU Disques OU DVD OU Jeux vidéo OU Livre numérique classique OU Livre-CD OU Livres OU Livres numilog OU Livres lus OU Livres numériques OU Magazines OU Matériel OU Partitions OU sites internet
Appartient à: Albert Camus OU Authume OU Foucherans OU Hotel Dieu OU Poiset OU Raymond Lefèvre OU Tavaux
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Liste des documents recherchés

Résumé
"Il me fallait entreprendre sérieusement une fois en ma vie de me défaire de toutes les opinions que j'avais reçues jusques alors en ma créance, et commencer tout de nouveau dès les fondements..." Avec passion, sans détour ni atermoiements, Descartes s'est avancé d'un pas ferme vers l'objet ultime de son désir, à savoir la vérité. Les Méditations métaphysiques sont cette inestimable leçon de courage intellectuel et d'intégrité morale. La conscience, l'existence, la liberté, la démonstration constituent quelques-uns de ses éminents enjeux.
Contient un dossier sur l'oeuvre.

Hatier, DL 2011

Résumé
Une mise en commun, un alliage intellectuel entre deux philosophes réunis par leur foi en l’homme. Les auteurs mêlent ici leurs pensées sur le sens de la vie, l’apport des religions chrétiennes comme bouddhiste ; ils réfléchissent également aux questions de la bioéthique, de la morale, de la politique. Une partition à deux mains qui alimentera la réflexion des décideurs sur le sens de leur action.

Robert Laffont, 1998

Résumé
Cosmos est le premier volume d'une trilogie intitulée "Brève encyclopédie du monde". Il présente une philosophie de la nature. Il sera suivi de "Décadence", qui traitera de l'histoire, puis de "Sagesse", consacré à la question de l'éthique et du bonheur. "Trop de livres se proposent de faire l'économie du monde tout en prétendant nous le décrire. Cet oubli nihiliste du cosmos me semble plus peser que l'oubli de l'être. Les monothéismes ont voulu célébrer un livre qui prétendait dire la totalité du monde. Pour ce faire ils ont écarté des livres qui disaient le monde autrement qu'eux. Une immense bibliothèque s'est installée entre les hommes et le cosmos, et la nature, et le réel". Tel est le point de départ de ce livre, dans lequel Michel Onfray nous propose de renouer avec une méditation philosophique en prise directe avec le cosmos. Contempler le monde, ressaisir les intuitions fondatrices du temps, de la vie, de la nature, comprendre ses mystères et les leçons qu'elle nous livre. Tel est l'ambition de ce livre très personnel, qui renoue avec l'idéal grec et païen d'une sagesse humaine en harmonie avec le monde.

Flammarion, 2015

Résumé
Chacun connaît les pyramides égyptiennes, les temples grecs, le forum romain et convient que ces traces de civilisations mortes prouvent... que les civilisations meurent - donc qu'elles sont mortelles ! Notre civilisation judéo-chrétienne vieille de deux mille ans n'échappe pas à cette loi. Du concept de Jésus, annoncé dans l'Ancien Testament et progressivement nourri d'images par des siècles d'art chrétien, à Ben Laden qui déclare la guerre à mort à notre Occident épuisé, c'est la fresque épique de notre civilisation que je propose ici. On y trouve: des moines fous du désert, des empereurs chrétiens sanguinaires, des musulmans construisant leur « paradis à l'ombre des épées», de grands inquisiteurs, des sorcières chevauchant des balais, des procès d'animaux, des Indiens à plumes avec Montaigne dans les rues de Bordeaux, la résurrection de Lucrèce, un curé athée qui annonce la mort de Dieu, une révolution jacobine qui tue deux rois, des dictatures de gauche puis de droite, des camps de la mort bruns et rouges, un artiste qui vend ses excréments, un écrivain condamné à mort pour avoir écrit un roman, deux jeunes garçons qui se réclament de l'islam et égorgent un prêtre en plein office - sans parler de mille autres choses ... Ce livre n'est ni optimiste ni pessimiste, mais tragique car, à cette heure, il ne s'agit plus de rire ou de pleurer, mais de comprendre.
Résumé
""A quoi pensez-vous tout ce temps ? " La question m'a souvent été posée à l'occasion de mes Grands Tours de trois semaines à vélo. A chaque fois, la même réponse m'est venue : à tout et à rien ! Ce qui ne serait sans doute pas la plus mauvaise approche de la philosophie." Bernard Chambaz allie dans cet essai souplesse des mots et ressort de la jambe. Mouvement, espace, durée, effort... En cinquante chapitres brefs et savoureux, tous les amateurs, passionnés, fous de vélo, trouveront au fil des réflexions de l'auteur de quoi méditer à leur tour sur des notions pour eux bien concrètes. Car détrompons-nous : le vélo n'est pas détaché des idées ! De concept en concept, convoquant avec espièglerie les plus grands philosophes ? Kant, Spinoza ou encore Heidegger ?, Bernard Chambaz dévoile une autre facette du vélo : celle d'un objet qui prolonge notre être et nous donne à penser.

Flammarion, 2019

Résumé
Le XXe siècle fut pour les intellectuels celui des fascismes rouge et brun qui ont laissé peu de penseurs indemnes... Nombre de philosophes ont mis leur intelligence au service des deux barbaries. Toutefois, il y eut des consciences réfractaires à ce renoncement à la raison. [Georges Politzer, Nizan, Camus, Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre sont des personnalités étudiées dans cet ouvrage].

Bernard Grasset, impr. 2012

Résumé
« Le corps est intelligent, ne serait-ce que par sa capacité de mime et d adaptation. [...] Savoir quelque chose par corps, comme le savoir par coeur, c'est quand le corps exécute un geste sans y penser, sans qu'intervienne la conscience. J'appelle cela l'oubli du geste. » L'intelligence du corps, « ce logiciel sur lequel on peut programmer toutes sortes de choses », est le point de départ de la réflexion que nous livre Michel Serres sur le corps, le jeu, le sport, dont il fait un véritable éloge. À sa manière, il mêle nombre de références et disciplines philosophie, sciences cognitives, anthropologie, mythologie pour célébrer les états de grâce du sportif, pour réfléchir aux liens entre l'évolution de la technique et celle du corps humain, pour analyser le modèle de société en jeu, notamment dans les sports collectifs. Et pour dénoncer l'esclavage de l'argent et de la performance à tout prix qui sont en train de tuer le sport.
Résumé
« C'est en compagnie de Montaigne et de son merveilleux essai sur les « Cannibales » que j'ai choisi d'écrire ce Journal philosophique - car c'est chez lui que j'ai trouvé un point d'appui très fiable pour mon éthique minimale. Au fil des semaines et des ans, j'ai ainsi esquissé un ensemble de réflexions sur les multiples significations du relativisme moral. Et j'y ai ajouté, entre autres, quelques considérations sur la prétendue « guerre des civilisations » ou sur la difficulté de transmettre les « valeurs de la République » dans une école infidèle à sa vocation.On y trouvera également, des observations irrespectueuses sur la tendance, chaque jour plus vive, à poser des limites à la liberté de création et sur la persistance des politiques autoritaires dans les affaires de sexe, de filiation et de procréation...Au fond, ce que j'ai voulu montrer dans ce Journal écrit au fil de l'actualité, c'est qu'il est possible de penser notre monde en évitant les deux maux qui frappent tant de bons esprits d'aujourd'hui : l'optimisme béat et le catastrophisme dépressif. »R. O.

Bernard Grasset, DL 2016

Résumé
Les lettres au mystérieux Lucilius de Lutèce qui ouvrent ce livre donnent le ton : intime, allègre et érudit. S'il évoque toujours ce qui lui tient à coeur, l'histoire et la philosophie chez les Grecs, les Romains et les premiers chrétiens, ou les contre-vérités qui ont fait long feu, Lucien Jerphagnon nous parle aussi avec brio et profondeur de sujets plus personnels - ses amis, ses affections, et ses conversations avec les dieux. Le Maître nous rappelle alors, avec son accent inimitable, que le présent doit se conjuguer avec la plus divine des obligations, dont les dieux d'Homère ont donné l'exemple : "rire".

Albin Michel, impr. 2012

Résumé
Les philosophes, et les êtres humains en général, ont toujours eu du mal à penser l'hétéroclite, le contradictoire. L'Antiquité, seul moment de l'histoire des idées à avoir réfléchi l'hybride, en a fait une figure monstrueuse, dangereuse et menaçante : le centaure. Or, avec la mondialisation et le numérique, les centaures reviennent aujourd'hui sur le devant de la scène. Les objets, les cultures, les identités, les êtres, les organisations... tout est hybride ! Seulement, nous nous sentons démunis face à ce réel composite, cet impensé qui nous entoure, que nous ne savons pas par quel bout " prendre ". De là, la crise existentielle que nos sociétés connaissent et la tentation de revenir à une réalité plus homogène ? les réseaux sociaux qui créent des " bulles filtrantes ", par exemple ? ou à des identités plus " pures " ? comme en témoignent la résurgence des nationalismes et des populismes. Le xxie siècle sera-t-il le siècle du combat entre les pur-sang et les centaures ?

Le Pommier, 2020

Résumé
Quel avenir pour l'individu et ses libertés à l'ère de l'intelligence artificielle ? Pour répondre à cette question urgente, Gaspard Koenig a entrepris un tour du monde de San Francisco à Pékin, d'Oxford à Tel Aviv et de Washington à Copenhague. Il a rencontré plus de 120 professeurs, entrepreneurs, intellectuels, politiques, économistes, artistes, et même un magicien. Au fil de ce périple émerge une véritable philosophie de l'intelligence artificielle (IA). Celle-ci ne menace pas l'existence d'Homo sapiens et les robots ne voleront pas nos emplois. En revanche, en déployant des techniques d'optimisation, de prédiction et de manipulation à grande échelle, l'IA remet en cause le fondement même de nos Lumières : l'idée d'un individu autonome et responsable. L'intelligence artificielle nous prépare ainsi des droits sans démocratie, un art sans artiste, une science sans causalité, une économie sans marché, une justice sans coupable, des amours sans séduction... à moins que nous ne reprenions le contrôle en forgeant pour nous-mêmes un droit à l'errance. Un récit philosophique pour notre époque, fourmillant d'informations, d'anecdotes, d'états d'âme et aussi d'humour. De quoi rendre l'IA plus facile à comprendre et, espérons-le, à maîtriser !

Editions de l'Observatoire, "Le Point", DL 2019

Résumé
Une élève, un professeur, une rencontre, une infinité de discussions. Et l'idée est venue à Charlotte Casiraghi et Robert Maggiori de mettre par écrit ce qui germait de leurs dialogues, lesquels allaient souvent tous azimuts mais revenaient toujours à la question du sensible, de ce qui nous affecte, des frontières ou de l'absence de frontière entre les émotions, de leur logique, de leur confusion parfois. Il leur est alors apparu que tous nos états d'âme formaient un ensemble d'îlots solidaires, reliés par le courant magnétique du désir, qui tisse entre eux d'invisibles chaînes. C'est cet archipel qu'ils ont entrepris de dessiner. Le livre, qui se lit comme un petit traité des passions, est composé d'une quarantaine d' « entrées » (Amour, Cruauté, Patience, Modestie, Dégoût, Adoration, Admiration, Arrogance, Pitié, Fraternité, Douceur, Ennui,Tristesse, Jalousie, etc.), ancrées dans le savoir philosophique, accompagnées d'orientations de lecture finement choisies, et rédigées dans un style simple et clair.

Seuil, DL 2018

Résumé
Nous sommes prisonniers de l'avenir et de nos rêves : à force d'attendre des lendemains qui chantent, nous perdons la seule vie réelle, qui est d'aujourd'hui . " Ainsi nous ne vivons jamais, disait Pascal, nous espérons de vivre..." C'est le piège des religions, avec ou sans Dieu : l'espoir est l'opium du peuple. Pourtant il faut vivre et lutter : monter " à l'assaut du ciel " , même si ce ciel n'existe pas. tel est le défi aujourd'hui du matérialisme philosophique, tel qu'Icare a paru pouvoir le symboliser. Matérialisme ascendant, donc. Il s'agit d'être athée sans être indigne. Il nous faut pour cela inventer - ou réinventer - une sagesse sans mystification ni lâcheté : une sagesse du désespoir. Ici, maintenant : une sagesse pour notre temps. André Comte-Sponville.

Presses universitaires de France, 2002

Résumé
« Nous sommes partis loin pour mieux nous confronter à l'école de la vie. On ne savait pas à quoi s'attendre. Jour après jour, une seule règle nous guide : faire confiance, apprendre le détachement, être dans l'abandon et la joie, quelles que soient les circonstances. J'avais envie de confier la grande leçon de vie que m'apporte cette longue traversée en terre inconnue.» Vivre sans pourquoi est le fruit de cette expérience. C'est le carnet de vie d?un philosophe en Corée, fait de récits quotidiens et de réflexions spirituelles, sous l'auspice de grands penseurs tels que Maître Eckhart. Au fil de ce récit, on savoure les anecdotes, on partage les rencontres comme les moments de doute, on est éclairé par cette magnifique invitation à mieux vivre, que chemin faisant, l'on acquiert pour soi. Vivre sans pourquoi est un livre de sagesse, unique et singulier, bien ancré dans notre modernité, un tournant dans l'oeuvre d'Alexandre Jollien.

Le Seuil, 2015

Résumé
Le XIXè siècle a été celui des Masses, des Individus et des Grands Hommes. L'eudémonisme social (tome 5 de cette " Contre-histoire de la philosophie "), et Les radicalités existentielles (son tome 6), retraçaient respectivement l'histoire philosophique des Masses et des Individus. Ce troisième volet consacré intitulé La construction du surhomme, raconte le rôle tenu par le Grand Homme et son aspiration à la Vie Sublime dans ce siècle.Tuberculeux dopé au stoïcisme, Jean-Marie Guyau (1854-1888) développe une philosophie vitaliste comme une machine de guerre contre la morale kantienne. Ce malade défend le don, la générosité, le risque, la dépense, l'action dans une oeuvre qui pourrait faire de lui un Nietzsche français. Penseur du républicanisme, il formule un hygiénisme, un racialisme, un natalisme, dangereusement parents de l'idéologie de Vichy à venir. Il défend enfin une immortalité panthéiste et stellaire obtenue par les traces de l'amour quand il a été fort. La figure ontologique du " Surhomme " de Nietzsche (1844-1900) n'est pas sans relation avec cette étrange métaphysique que le philosophe allemand connaissait. Nietzsche commence avec Schopenhauer et Wagner, continue avec un long moment épicurien et termine avec l'éloge d'un " Surhomme " ultra-caricaturé. Or, celui-ci nomme l'individu ayant compris que la volonté de puissance a les pleins pouvoirs, qu'il faut vouloir cette volonté qui nous veut, puis l'aimer pour accéder à une jubilation suprême. Une technique de sagesse à la portée de tous.

Bernard Grasset, impr. 2011

Résumé
Qu'est-ce qu'un "propos" ? Un article de journal, souvent inspiré par l'actualité, mais à visée au moins partiellement philosophique. C'est confronter sa pensée au monde, dans ce qu'il a de plus changeant, de plus inquiétant, en s'adressant au plus vaste public. Et chercher un peu d'éternité, dans l'histoire en train de se faire. Cela vaut-il la peine ? Il m'a semblé que oui. L'actualité, si souvent décevante ou effrayante, est aussi une incitation à penser. On n'en a jamais trop - et cela guérit, parfois, de la déception comme de la peur. Le réel est à prendre ou à laisser. La philosophie aide à le prendre. Mieux vaut penser que se lamenter. Mieux vaut agir que trembler.

Albin Michel, DL 2019

Résumé
Comment se comporter dans une civilisation qui menace de s'effondrer ? En lisant les Romains dont la philosophie s'appuie sur des exemples à suivre et non sur des théories fumeuses. Sagesse est un genre de péplum philosophique dans lequel on assiste à la mort de Pline l'Ancien et à des combats de gladiatrices, à des suicides grandioses et à des banquets de philosophes ridicules, à des amitiés sublimes et à des assassinats qui changent le cours de l'histoire. On y croise des personnages hauts en couleur : Mucius Scaevola et son charbon ardent, Regulus et ses paupières cousues, Cincinnatus et sa charrue, Lucrèce et son poignard. Mais aussi Sénèque et Cicéron, Épictète et Marc Aurèle. Ce livre répond à des questions très concrètes : quel usage faire de son temps ? Comment être ferme dans la douleur ? Est-il possible de bien vieillir ? De quelle façon apprivoiser la mort ? Doit-on faire des enfants ? Qu'est-ce que tenir parole ? Qu'est-ce qu'aimer d'amour ou d'amitié ? Peut-on posséder sans être possédé ? Faut-il s'occuper de politique ? Que nous apprend la nature ? À quoi ressemble une morale de l'honneur ? Dans l'attente de la catastrophe, on peut toujours vivre en Romain : c'est-à-dire droit et debout.

Albin Michel, Flammarion, DL 2019

Résumé
Il existe deux «  Pensée 68  ». La première a rendu possible l'évènement, la seconde a été rendue possible par lui. L'une en est la cause, l'autre, la conséquence. Deleuze, Foucault, Althusser, Lacan, Barthes, et quelques autres qui sont devenus ensuite des héros de la French Theory, ont été de sages professeurs avant Mai et de purs produits de ce qui est advenu après. En revanche, une autre Pensée 68 a fonctionné en combustible de la flamme d'une histoire qui, rappelons-le, car on l'oublie souvent, a été planétaire. Yvonne de Gaulle aurait dit au Malraux du Miroir des limbes qu' « en Mai, dans toute la France les abeilles étaient enragées aussi »' Cette pensée généalogique de Mai 68, il faut aller la chercher dans les avant-gardes littéraires : futurisme, surréalisme , lettrisme , mais aussi dans la pensée de Henri Lefebvre, nietzschéen de gauche, marxiste hédoniste, réformiste révolutionnaire de la vie quotidienne, opposé à la pensée magique structuraliste, tout aussi bien que dans le freudo-marxisme de Marcuse, critique de la démocratie et défenseur d'une esthétique politique marxiste, ou bien chez Guy Debord, feuerbachien de choc qui mobilise la fétichisation de la marchandise et le spectacle pour penser l'époque ou enfin chez Raoul Vaneigem qui promeut une esthétique de l'existence génératrice de vie surabondante comme remède aux vies mutilées. Ce Mai là fut l'occasion d'une révolution métaphysique contre toutes les figures d'autorités. Les soixante-huitards qui suivirent furent sans père, mais aussi sans boussole. La Pensée 68 d'après fut l'occasion d'errances. Mais l'histoire était passée, un grand moment de déchristianisation avait eu lieu. Un grand pas vers le nihilisme aussi

Bernard Grasset, DL 2018

Résumé
« Boris Cyrulnik et Tzvetan Todorov ont traversé l'époque de manière singulière. Tous deux sont devenus des penseurs plébiscités et des observateurs engagés de nos sociétés. L'un et l'autre ont connu le totalitarisme et cherchent à comprendre ce qui peut nous permettre de résister à la terreur. Telles sont les raisons de ce dialogue sur la capacité des individus à basculer dans la "barbarie" ou bien à y résister, au moment où une Europe meurtrie par les attentats s'interroge sur son devenir. » Nicolas Truong

Éd. de l'Aube, 2017